Titan

Épave de navire
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Prélèvement d'une première amphore lors de l'expertise en 1953 (Cliché J. Ertaud, d'après Tailliez 1960, fig. 30, p. 128 © J. Ertaud)

L’épave du Titan est celle d’un navire de commerce qui a coulé au milieu du Ier s av. J.-C. à l’est de l’île du Levant (Hyères). Le phare du Titan qui domine les falaises de l’île dans ce secteur lui a donné son nom. La fouille de cette épave, effectuée en 1957, a marqué l’histoire de l’archéologie sous-marine par son caractère scientifique précurseur.

Histoire du site

Détail du tumulus d'amphores lors de sa découverte (Cliché Ph. Tailliez, d'après Gianfrotta, Pomey 1981, p. 36 © Ph. Taillez)

L’épave a été découverte en 1952 par le Dr Jacques Piroux, plongeur au Club de la Mer à Antibes. Elle gisait, à plat et par 28 m de fond, dans une cuvette rocheuse au sud-est de la balise de l’Esquillade. En 1953, des photos sous-marines en couleur, une nouveauté pour l’époque, paraissent dans la presse grand public et la rendent célèbre en France. L’épave est expertisée par le Groupe de d'Etude et de Recherches Sous-marines (GERS) en octobre 1954 puis en mars 1955 juste avant qu’elle ne soit pillée. Sa fouille, assurée par le GERS avec le concours de la Marine Nationale, n’est conduite qu’en 1957. A l’issue de celle-ci, la cargaison et la coque sont entièrement remontées et entreposées à Toulon.
L’étude de l’épave du Titan innove sur de nombreux points comme la couverture photographique du site, le système de localisation des vestiges, l’étude d’architecture navale ou encore la prise en compte du problème de la conservation du bois des épaves.

Dégagement de la coque à l'aide d'une « micro-suceuse » (Cliché Ph. Taillez, d'après Tailliez 1961, fig. 17, p. 194 © Ph. Taillez)

L’expertise de 1954 est conduite par Phillipe Tailliez, alors capitaine de frégate dans la Marine Nationale et directeur du GERS. Elle permet de localiser précisément l’épave, de confirmer sa datation et d’établir la première couverture photographique sous-marine d’un gisement archéologique. L'opération est conduite à partir de l'Elie-Monnier, navire alloué par la Marine nationale au GERS, qui se révèle peu adapté à la conduite d'une fouille archéologique à caractère scientifique. Aussi Philippe Tailliez, soucieux de ne pas procéder à une simple "pêche aux amphores" occupe-t-il l’hiver 1954-1955 à mettre au point une stratégie de fouille et à concevoir l’équipement nécessaire. Le chaland 26, mis à disposition par la Marine Nationale, est testé sur le site avec succès à la fin du mois de mars 1955. Appelé à servir sur le Rhin, Philippe Tailliez ne peut cependant entreprendre la fouille de l’épave qu’à l’été 1957.

Le chaland 26 est équipé d’un tapis roulant pourvu de divers tamis afin de filtrer les sédiments aspirés par la suceuse à air. Les amphores, compte tenu de leur nombre, sont laissées au fond et entreposées contre les flancs de la cuvette rocheuse. Un panier-casier, pouvant en contenir seize, doit les remonter dans une deuxième phase, une fois la coque de l'épave dégagée.

La phase de désensablement de la coque initie la fouille sous-marine scientifique. Un axe repère est dressé le long de la quille. Chaque objet trouvé est ainsi localisé précisément par rapport à cette axe. Le diamètre de la suceuse est réduit pour éviter d’endommager le bois de l’épave par excès de puissance d’aspiration. Pour la première fois dans l'histoire de l'archéologie sous-marine, une coque de navire antique, fouillée sous l’eau, apparaît clairement aux yeux des archéologues. Philippe Tailliez compare alors cette structure à une « arête de poisson géante ». Le problème de l’étude de cette ossature se pose néanmoins. La solution adoptée consiste à démonter les membrures et à tronçonner la quille en plusieurs parties, afin de pouvoir transférer la structure dans un laboratoire où elle doit être réassemblée. La stratégie suivie génère plusieurs expérimentations pionnières pour favoriser la conservation des bois gorgés d’eau salée.

Cinq ans après la fin de la fouille, en 1962, Frédéric Dumas replonge sur le site. Il révèle que la disparition du tumulus d’amphores a modifié les conditions d’érosion sous-marine. Les courants ont mis le fond rocheux à nu et révélé quelques ancres, amphores et tessons supplémentaires.

Cargaison, mobilier et vie à bord

Dégagement de trois rangs d'amphores et de la coque de l'épave (Cliché Ph. Taillez © Ph. Taillez)

On a pu estimer que la cargaison originelle du navire était composée d’environ 700 amphores (au minimum). Le pillage de l’été 1955 a probablement causé la disparition de 250 à 300 d’entre elles si bien qu’en 1957, seules 450 à 500 amphores ont pu être remontées du fond. Il s’agissait presque exclusivement d’amphores de Bétique (sud de l'Espagne) qui renfermaient essentiellement des sauces de poisson. L’épave a également livré du matériel de bord constitué de céramiques à vernis noir, de céramiques communes, de divers objets et ustensiles en bronze, en plomb ou en pierre. Deux lampes et deux monnaies complètent ce mobilier et permettent de confirmer la datation du naufrage vers 50 avant J.-C.

Monnaie à décor de proue de navire de guerre découverte dans le massif d'emplanture du mât de l'épave (Cliché Y. Rigoir, d'après Gianfrotta, Pomey 1981, p. 233 © Y. Rigoir)

Le tumulus d’amphores avait une trentaine de mètres de long, pour une largeur de 12 m et une hauteur de 2 m, et était essentiellement composé d'amphores Dressel 12 disposées sur au moins trois rangs. Elles contenaient pratiquement toutes de la saumure de poissons, mais alors que certaines amphores contenaient essentiellement des têtes et queues de thonidés, d'autres contenaient des quartiers de chair et des vertèbres de ces mêmes espèces. D’autres encore contenaient des restes de gastéropodes. Une possible corrélation entre variantes morphologiques d'amphores et variétés de préparation de saumure a été observée. Les plongeurs qui ont ouvert et vidé les amphores ont noté qu’une forte odeur d’huile d’olive s’en échappait. Dans l'une des amphores a été retrouvé une poignée d’amandes très bien conservées.
Seules deux des 450-500 amphores remontées se distinguent par leur appartenance à un autre groupe de production : une amphore Dressel 10 (amphore à saumure) et une amphore Dressel 1B (amphore à vin).
La diversité du lot de céramique fine de type campanienne B découvert a conduit à penser qu’il s’agissait de vaisselle utilisée à bord et non d'une partie de la cargaison. Il se composait notamment de pyxides (formes Lamb. 2 et 3), de skyphos (Lamb. 1, Lamb. 10) et de coupes (Lamb. 5). La céramique commune découverte consistait essentiellement en olpés et en cruches. Les deux lampes à huile ont également été découvertes.

Les objets en bronze étaient très corrodés. Il s’agissait d’une grande coupe à bord plat, d’une cassolette (cyathus), d’une cuillère, d’hameçons à pointe barbelée et d’une feuille de bronze en forme de moule. Le mobilier de bronze découvert se composait égélement de morceaux de tubulure (0,05 m de diamètre), correspondant probablement à des fragments de la pompe de cale, mais aussi de lamelles et d’un plomb de sonde. Enfin, quelques objets en pierre ont été identifiés : une meule plate, une pierre à aiguiser et deux tablettes (l’une en schiste, l’autre de nature indéterminée).
Une seule des deux monnaies découvertes est lisible. Elle présente l'illustration d’une proue d'un navire de guerre, une galère romaine et pourrait être daté de 89 av. J.-C., année où une réforme du système monétaire romain a eu lieu. Cette monnaie se trouvait dans une cavité du massif d’emplanture du mât et a probablement été déposé volontairement lors de la construction du navire.
L'ensemble du mobilier mis au jour conduit à dater le naufrage des années 50-45 av. J.-C.

Le bateau et son gréement

L'arête du Titan (Cliché Ph. Taillez, d'après Gianfrotta, Pomey 1981, p. 233 © Ph. Taillez)

Le fond de carène retrouvé sous les amphores est celui d’un navire dont la longueur devait être comprise entre 20 et 25 m. Le fond de la coque était plat et était conservé sur une largeur de 4 m. On ignore la largeur maximale du bateau. En considérant que la cargaison comprenait 700 amphores de 50 kg chacune, on peut envisager un port en lourd minimum de 35 tonnes, cette estimation est sans doute très inférieure au tonnage maximum réel du navire.

Le navire était construit selon le principe « bordé premier » propre à l’Antiquité. La quille retrouvée avait une longueur de 16 à 20 m. Sa largeur était de 0,195 m et sa hauteur de 0,22 m. A l’une des extrémités du tumulus d'amphores, les plongeurs estimaient avoir découvert l’étambot dont la longueur s’élevait à 1,50 m. À l’autre extrémité du gisement, un jas d’ancre avait été repéré en 1955 et semblait désigner la proue.

Ph. Taillez tenant un fragment du bordé (© archives Drassm)

Seule la partie plate de la carène a été conservée. Une membrure présente une amorce de courbe à 2 m de la quille, la muraille qui succédait à cette courbe du bouchain a disparu. Les virures du bordé étaient assemblées à franc bord et solidarisées par des tenons chevillés dans des mortaises. Les planches du bordé avaient une épaisseur de 4 à 8 cm. Dans sa partie basse, au contact de la quille, un bordé de doublage a été mis en évidence. Il était joint au premier au moyen de clous de cuivre et l'orientation des clous montre qu’il a été effectué après l’installation des membrures.

Conservées sur 1,5 à 2 m de part et d’autre de la quille, les membrures, de type varangue, étaient faites d’un seul tenant. Dans leur partie centrale, elles étaient percées d’un trou d’anguiller. Très rapprochées les unes des autres (maille de 15 cm), elles étaient clouées au bordé de deux manières : par des clous simples de cuivre ou par de longs clous de cuivre enfoncés dans des chevilles de bois traversant membrure et bordé intérieur.

Au-dessus des varangues venait s'encastrer une carlingue. Cette carlingue, les membrures et la quille étaient jointes par des chevilles verticales traversant l'épaisseur des trois pièces assemblées.

Trois essences de bois différentes ont été utilisées pour ce fond de carène : du pin (quille), du chêne et peut-être du cyprès.

Lieux d'exposition du mobilier

Musée de la Tour Royale - Avenue de la Tour Royale, 83000 Toulon
Tél. : 04 94 36 89 16
Ouverture uniquement durant l’été.

Quelques curiosités

Plongeur chargeant le panier à amphores (Cliché J. Ertaud, d'après Tailliez 1961, fig. 33, p. 128 © J. Ertaud)

Alors qu'il travaillait sur l'épave, Philippe Tailliez faillit y laisser la vie : lors d'une manipulation il s'est retrouvé coincé, à demi assomé et privé d'air, par le casier d'amphores qui redescendait vers le fond pour être chargé. Même vide, ce casier pesait près de deux cent kilos.

Le navire qui a servi de base de travail pour la première expertise de l'épave en 1954, l'Elie Monnier, est à son tour devenu une épave et gît aujourd'hui par 2 000 mètres de fond au large de Toulon. Ancien remorqueur de haute mer allemand, récupéré par la marine française en 1946, il avait été affecté en 1947 au GERS. Il a notamment effectué en 1948 une campagne de recherche archéologique sur l'épave de Mahdia en Tunisie.

Pays France
Aire marine protégée Non
Département Var
Commune Hyères
Lieu-dit Sud-Est de la balise de l’Esquillade
Code EA 30-434
Nature du site Épave de navire
Chronologie Antiquité
Indicateur de période Amphores Dr 12, monnaie
Structures Fond de carène, pompe de cale.
Mobilier Amphores : Amphores de Bétique Dressel 12, amphore Dressel 10 et IB
Céramiques : céramiques à vernis noir (pyxide, skyphos, coupe), céramique commune
Autre : objets et vaisselles en bronze (coupe, louche, cuillère), meule, pierre à aiguiser, plomb de sonde, tuile
Lieu d'exposition
Contexte Géologie : cuvette rocheuse
Situation : Immergé
Profondeur : - 28 m
Historique des recherches Déclaration : 1952 - Dr. Jacques Piroux
Expertise: 1954 et 1955 - Philippe Taillez / GERS
Opérations: 1957 - Philippe Taillez / GERS - Marine Nationale (fouille programmée)
Commentaires
Rédacteur Xavier Corré

Bibliographie essentielle

  • BENOIT Fernand, Nouvelles épaves de Provence, Gallia, n° 16-1, 1958, p. 5-17, Disponible en ligne
  • TAILLIEZ Philippe, Nouvelles plongées sans câble, Arthaud, Paris, 1960, 351 p.

Pour approfondir

  • Anonyme, Ile du levant. Opération Titan avec le Commandant Tailliez, Aventure Sous-Marine, n° 14, oct.-déc. 1957, p. 23.
  • Anonyme, Des plongeurs de la marine nationale extraient des « conserves de poisson » d’une épave romaine, Le Monde, n° 3921, 1er-2 septembre 1957, 9.
  • BASS George Fletcher, Archaeology under water, Thames & Hudson Ed., Ancient peoples and place, London, 1966 (réed. 1970), 224 p.
  • BENOIT Fernand, Épaves de la côte de Provence. Typologie des amphores, Gallia, n° XIV, 1, 1956, p. 23-34, Disponible en ligne
  • BENOIT Fernand, Travaux d’archéologie sous-marine en Provence (1958-1961), Actes du IIIe Congrès international d’archéologie sous-marine, Institut international d'études ligures, Bordighera, 1971, 152.
  • BENOIT Fernand, L’archéologie sous-marine en Provence, Revue d’Études Ligures, n° XVIII, 3-4, 1952, p. 237-307 (p. 264 : Titan).
  • Cdt ORTOLAN, Dr PIROUX, L’épave de l’Esquillade, Officiel du Club Alpin Sous-Marin, n° 8, 1956, p. 48-52.
  • FAURE Gill, Techniques de la préservation et conservation des bois, Actes du IIe Congrès international darchéologie sous-marine (Albenga, 1958), Bordighera : Institut international d'études Ligures, 1961, p. 319-322.
  • FROST Honor, Under the Mediterranean. Marine antiquities, Routledge and Kegan Paul Ed., Londres, 1963, 278 p.
  • GIANFROTTA Piero Alfredo, POMEY Patrice, Archeologia subacquea: storia, tecniche e relitti, A. Mondadori Ed., Libri illustrati Mondadori, Milan, 1981, p. 339-340.
  • L'HOUR Michel, LONG Luc, Les premières fouilles sous-marines françaises : l’épave du Titan, Archéologie sous-marine sur les côtes de France : vingt ans de recherches (Catalogue de l'exposition, Musées du Château des Ducs de Bretagne, 28 juin-1er décembre 1985), Nantes, 1985, p. 19.
  • LIOU Bernard, Las ánforas béticas en el mar. Les épaves en Méditerranée à cargaison d’amphores de Bétique, in : Chic García Genaro et al., Ex Baetica Amphorae. Conservas, aceite y vino de la Bética en el Imperio Romano (Écija y Sevilla, 17 al 20 diciembre de 1998), Vol. III, Écija, 2000, p. 1061-1110.
  • LONG Luc, Épaves et sites submergés de la région d’Hyères de la Préhistoire à l’époque moderne, Revue des Travaux Scientifiques du Parc National de Port-Cros, n° 20, 2004, p. 86-87.
  • LORIDON Gérard, Plongées au GERS (1954-1957). Cinquante ans après ..., Les Presses du Midi, Toulon, 2007, p. 141-144.
  • PARKER Anthony John, Ancient shipwrecks of the Mediterranean and the Roman provinces, British Archaeological Reports International Series 580, Oxford, 1992, p. 424-425.
  • REBIKOFF Dimitri, Le Dr Piroux découvre un navire grec coulé il y a 2000 ans, Point de vue – Images du Monde, n° 283, 5 novembre 1953.
  • TAILLIEZ Philippe, Travaux de l’été 1958 sur l’épave du « Titan » à l’île du Levant (Toulon), in : Institut international d'études ligures, Actes du IIe Congrès international d’archéologie sous-marine, Bordighera, 1961, p. 175-198.

Photos

Prélèvement d'une première amphore lors de l'expertise en 1953 (Cliché J. Ertaud, d'après Tailliez 1960, fig. 30, p. 128 © J. Ertaud) Le Dr Piroux en compagnie de Serge de Sazo, directeur du magazine L'Aventure sous-marine (d'après L'Aventure sous-marine, n° 3, oct-déc 1954, p. 15) Détail du tumulus d'amphores lors de sa découverte (Cliché Ph. Tailliez, d'après Gianfrotta, Pomey 1981, p. 36 © Ph. Taillez) Vue de l'épave en 1953 (Cliché D. Rebikoff, d'après Tailliez 1961, fig. 1bis, p. 177 © D. Rebikoff) Gisement intact en 1953 (CASM Cannes) (Cliché Y. de Rolland-CASM Cannes, d'après Le Plongeur et l'archéologue, 1960, fig. 2, p. 30 © Y. de Rolland) Récupération d'une des premières amphores (Cliché J. Ertaud, d'après Tailliez 1960, fig. 28, p. 128 © J. Ertaud) Le Chaland 26, bateau-laboratoire du Cdt Tailliez (Cliché Ph. Tailliez , d'après Benoit 1958, fig. 1, p. 6 © Ph. Taillez) "Le plongeur, ébloui, découvre un gisement intact" (Cliché Y de Rolland-CASM Antibes, Le Plongeur et l'archéologue, 1960, fig. 1, p. 30 © Y. de Rolland) Récupération d'une des premières amphores (Cliché J. Ertaud, d'après Tailliez 1961, fig. 2, p. 178 © J. Ertaud) Récupération d'une des premières amphores (Cliché J. Ertaud, d'après Tailliez 1961, fig. 27, p. 128 © J. Ertaud) Récupération d'une des premières amphores (Cliché J. Ertaud © J. Ertaud) Plongeur chargeant le panier à amphores (Cliché J. Ertaud, d'après Tailliez 1961, fig. 32, p. 128 © J. Ertaud) Plongeur chargeant le panier à amphores (Cliché J. Ertaud, d'après Tailliez 1961, fig. 33, p. 128 © J. Ertaud) Conditionnement des amphores remontées à bord du Chaland 26 (Cliché J. Ertaud © J. Ertaud) Dégagement de trois rangs d'amphores et de la coque de l'épave (Cliché Ph. Taillez © Ph. Taillez) La quille et les membrures de l'épave (Cliché Ph. Taillez, d'après Benoit 1971, fig. 9 © Ph. Taillez) Vue de l'épave en cours de dégagement (Cliché Ph. Taillez, d'après Tailliez 1960, fig. 23, p. 128 © Ph. Taillez) Vue de l'épave en cours de dégagement (Cliché Ph. Taillez, d'après Tailliez 1960, fig. 24, p. 128 © Ph. Taillez) Dégagement de la coque à l'aide d'une « micro-suceuse » (Cliché Ph. Taillez, d'après Tailliez 1960, fig. 25, p. 128 © Ph. Taillez) Dégagement de la coque à l'aide d'une « micro-suceuse » (Cliché Ph. Taillez, d'après Tailliez 1961, fig. 17, p. 194 © Ph. Taillez) Dégagement de la coque à l'aide d'une « micro-suceuse »  (Cliché Ph. Taillez, d'après Tailliez 1960, fig. 26, p. 128 © Ph. Taillez) L'arête du Titan (Cliché Ph. Taillez, d'après Gianfrotta, Pomey 1981, p. 233 © Ph. Taillez) Travail à bord du Chaland 26, suceuse en action (Cliché Ph. Taillez, d'après Tailliez 1961, fig. 3, p. 183 © Ph. Taillez) Remontée du panier d'amphores à bord du Chaland 26 (Cliché Ph. Taillez, d'après Tailliez 1961, fig. 34, p. 128 © Ph. Taillez) Panier d'amphores à sa sortie de l'eau (Cliché Ph. Taillez, d'après Gianfrotta, Pomey 1981, p. 125 © Ph. Taillez) Manipulation du bois remonté en surface (d'après Tailliez 1961, fig. 16, p. 193 © Ph. Taillez) Ph. Taillez tenant un fragment du bordé (© archives Drassm) Amphore Dressel 12 à saumure (Cliché Ph. Foliot - CNRS-CCJ © Ph. Foliot / CNRS-CCJ) Trois variantes d'amphores Dressel 12 à saumure avec bouchon de terre cuite (dessins L. Ducaruge, Y. Rigoir, d'après Benoit 1956, fig. 1.11-13, p. 24 © L. Ducaruge, Y. Rigoir) Amphore à huile (d'après Tailliez 1961, fig. 5, p. 185 © Ph. Tailliez) Vases en céramique campanienne B de l'épave (d'après Tailliez 1961, fig. 6, p. 187  © Ph. Tailliez) Plat en bronze avec bord à marli (dessin C. Lagrand, d'après Tailliez 1961, fig. 10, p. 188   © C. Lagrand) Olpé en céramique commune (dessin C. Lagrand, d'après Benoit 1958, fig. 2, p. 7 © C. Lagrand) Cyathus (louche) en bronze (Cliché Y. Rigoir, d'après Benoit 1958, fig. 6, p. 9 © Y. Rigoir) Pot en céramique commune (dessin C. Lagrand, d'après Tailliez 1961, fig. 11, p. 189 © C. Lagrand) Pot en céramique commune (dessin C. Lagrand, d'après Tailliez 1961, fig. 11, p. 189 © C. Lagrand) Cruche en céramique commune (dessin C. Lagrand, d'après Tailliez 1961, fig. 12, p. 190 © C. Lagrand) Cruche en céramique commune (dessin C. Lagrand, d'après Tailliez 1961, fig. 12, p. 190 © C. Lagrand) Coupe en céramique commune (dessin C. Lagrand, d'après Tailliez 1961, fig. 12, p. 190 © C. Lagrand) Coupe en céramique commune (dessin C. Lagrand, d'après Tailliez 1961, fig. 12, p. 190 © C. Lagrand) Cuillère en bronze (dessin C. Lagrand, d'après Tailliez 1961, fig. 10, p. 188 © C. Lagrand) Lampe en céramique à ailettes et à couverture brun-rouge (Cliché Y. Rigoir, d'après Tailliez 1961, fig. 10, p. 188 © Y. Rigoir) Lampe en céramique (dessin C. Lagrand, d'après Tailliez 1961, fig. 8, p. 188 © C. Lagrand) Monnaie à décor de proue de navire de guerre découverte dans le massif d'emplanture du mât de l'épave (Cliché Y. Rigoir, d'après Gianfrotta, Pomey 1981, p. 233 © Y. Rigoir) Plomb de sonde (dessin C. Lagrand, d'après Tailliez 1961, fig. 13, p. 191 © C. Lagrand) Pièce de cabestan ou poulie de transmission à cran (dessin C. Lagrand, d'après Tailliez 1961, fig. 14, p. 191 © C. Lagrand) Tegulae (tuile) en terre cuite (dessin C. Lagrand, d'après Tailliez 1961, fig. 15, p. 191 © C. Lagrand) Partie médiane de la varangue d'une membrure avec le trou d'anguiller (d'après Tailliez 1961, fig. 13, p. 191 © Ph. Taillez) Profil de la quille (dessin C. Lagrand, d'après Benoit 1958, fig. 13, p. 14 ; Tailliez 1960, p. 152 © C. Lagrand) Coupes de la quille et des membrures (dessin C. Lagrand, d'après Tailliez 1961, fig. 19, p. 195 © C. Lagrand)