Glossaire

Écart (n. m.)

Assemblage entre deux pièces de bois. Ils peuvent être de formes variées : simples, tiercés, chevillés, à croc, plats, long, en sifflet…

Ecoutille (n. f.)

Ouverture pratiquée dans le pont pour descendre à l’intérieur de la coque et y entreposer des objets. Elles sont encadrées par des pièces de bois appelées surbaux qui empêchent l’eau de s’infiltrer à l’intérieur du navire.

Écubier (n. m.)

Ouverture de forme ronde ou ovale, aménagée dans la muraille à la proue de chaque côté de l'étrave, à travers laquelle passe les câbles ou les chaînes de l'ancre

Eduens

Peuple de Gaule celtique dont le territoire était situé entre la Loire et la Saône.
Ces deux axes de communication leurs permirent de développer une importante activité commerciale et de s'enrichir, notamment par la perception de droits de douane. Les éduens possédaient une grande influence en Gaule. Ils étaient dirigés par un chef, le vergobret, élu publiquement, pour un an, par un conseil géré par des druides.
Les éduens étaient alliés des Romains depuis de IIe siècle avant notre ère. Ces derniers les considèrent comme des "frères de sang" et César, dans son récit de la Guerre des Gaules, souligne la grandeur de ce peuple. Cette alliance permit aux éduens de bénéficier d'une aide militaire lors de conflits avec leurs voisins, les Séquanes et les Arvernes, notamment pour le contrôle des fleuves. En 58 avant notre ère, menacés par les Helvètes, les éduens font appel à Rome. Jules César et ses troupes pénètrent alors en Gaule. Lors de la guerre qui s'ensuit, les éduens restent, dans un premier temps, fidèles à leurs alliés. Cependant ils changent finalement de camps et s'allient à Vercingétorix après le siège de Gergovie. Suite à la défaite d'Alésia, Bibracte, la capitale éduenne, est peu à peu délaissée au profit d'une nouvelle place centrale, plus facile d'accès et construite dans un style romain, Augustodunum (l'actuelle ville d'Autun). Celle-ci devient un important centre économique et culturel.
Les éduens retrouvent leur statut privilégié auprès des Romains et, en 48 de notre ère, l'empereur Claude prononce un discours en faveur de l'intégration au Sénat de membres de l'élite gauloise. Les éduens sont les premiers à pouvoir y siéger.
 

Empennage (n. m.)

Ensemble de surfaces fixes et mobiles, souvent disposées à l'arrière d'un avion, permettant de maintenir la stabilité de l'appareil.
Pour la partie fixe, les surfaces verticales assurent la stabilité de la trajectoire tandis que les surfaces horizontales servent à éviter le tangage de l'avion. Les surfaces mobiles permettent de modifier l'équilibre afin de contrôler les virages, les montées et les descentes.
 

Empire français (1804-1815)

Premier empire, régime français institué le 18 mai 1804 par Napoléon Bonaparte.

Emplanture (n. f.)

Schéma assemblage axe longitudinal interne - Dessin Rival, CCJ/CNRS, tiré de Pomey P. (dir.), Gianfrotta P. A., Nieto X. et Tchernia A. 1997, La Navigation dans l’Antiquité, éditions édisud, Aix-en-Provence

Massif en bois présentant une cavité dans laquelle vient se loger le pied du mât. Il peut être rapporté ou intégré à la carlingue ou à une membrure. Dans la construction navale antique, la carlingue jouait souvent le rôle d’emplanture.
 

Encalminé (part.p.)

Se dit d’un navire à voiles qui subit l’absence de vent.

Engobe (n. m.)

Argile liquide appliquée sur des pièces de céramique pour leur donner un aspect brillant ou en dissimuler la couleur naturelle. À l'époque moderne cette argile liquide pouvait être colorée à l'aide d'oxyde et transparaissait sous la glaçure.

Enture (n. f.)

Assemblage par entailles de deux pièces de bois mises bout à bout.

Épigraphie (n. f.)

L'épigraphie est la science qui permet d’étudier les inscriptions. Elle est dite lapidaire quand le support de ces inscriptions est en pierre.
 

Epissoir (n. m.)

Outil pointu, en bois ou en métal, servant à écarter les torons ou les brins d’un cordage pour réaliser une épissure (assemblage de deux cordages par entrelacement des torons).

Épontille (n. f.)

Montant de bois ou de métal que l’on place entre les ponts pour en supporter le poids. Celles qui se trouvent près des écoutilles peuvent être taillées de marches qui permettent aux marins de descendre à l’intérieur du navire comme sur une échelle.

Estampille (n. f.) / Timbre (n. m.)

Estampille ou timbre sur le col d’une amphore de l’épave Sud Caveaux 1, Cl. F. Leroy / Drassm

L’estampille est une marque apposée sur un objet. Sur les amphores, cette marque, généralement imprimée avant cuisson, est plutôt nommée timbre amphorique. Leur étude permet d’obtenir d’importantes informations commerciales comme les lieux de production, les aires d’exportation, les zones d’importation, les timbres indiquent parfois le nom de l’exploitation viticole ou encore celui de l’atelier de production des amphores.
 

Etai (n. m.)

Cordage raidi qui va de la tête d’un mât vers le pont en avant de celui-ci. Il a pour fonction de maintenir le mât contre les efforts qu’il peut subir dans le sens longitudinal du navire.

Étambot (n. m.)

Pièce de construction plus ou moins verticale ou inclinée, de forme droite ou courbe, qui prolonge la quille vers l’arrière, fermant ainsi la carène au niveau de la poupe.

Voir schéma Coque ou Construction sur bordé
 

Etambrai

Ensemble des pièces de bois, qui, réunies, laissent un trou circulaire pour le passage des mâts.

Étrave (n. f.)

Pièce de construction plus ou moins verticale ou inclinée, de forme droite ou courbe, qui prolonge la quille vers l’avant, fermant ainsi la carène au niveau de la proue.

L’étrave peut présenter une râblure de chaque côté destinée à recevoir les extrémités des bordages, à l’avant.

En architecture navale moderne, pour les navires en acier ou en plastique, l’étrave désigne la ligne qui joint les deux moitiés de la coque d’un navire.

Voir schéma Coque ou Construction sur bordé