Glossaire
Abouter (v.)
Action d’associer deux pièces de charpente bout à bout.
Accastillage (n. m.)
Ensemble des équipements placés sur le pont d'un navire ou dans le gréement. Ces objets sont liés soit au système de propulsion (mâture, voilure) et à celui de direction (gouvernail), soit aux équipements utiles à la navigation, autrement appelés « apparaux » (ancres, guindeau, cabestan, gouvernail, pouliage…), soit encore à la pompe de cale. Ils nous apportent de nombreux renseignements concernant le travail et les conditions de vie à bord.
Affréteur (n. m.)
L'affréteur est l'intermédiaire entre des clients qui ont des marchandises à expédier et les transporteurs.
Affût de canon (n. m.)
Structure en bois ou en métal qui supporte un canon ou une pièce lourde. En temps de guerre, il est utilisé pour déplacer et orienter rapidement le canon vers un objectif spécifique. Les affûts de canons utilisés dans la marine de l’époque contemporaine sont fixés sur les navires et peuvent être orientés à 360° horizontalement et à 90° verticalement.
Afrique Orientale Italienne (OAI) (Africa Orientale Italiana, AOI)
Appellation qui désigne les colonies italiennes de la corne orientale de l’Afrique qui furent unifiées en 1936. Ce territoire est composé de l’Éthiopie, de la Somalie et de l’Erythrée. Il disparaît en 1941, durant la Seconde Guerre mondiale, à l’issue d’une série de batailles se déroulant dans différents pays de l’Afrique de l’Est et au terme desquelles l’armée anglaise prend le contrôle total de la corne de l’Afrique.
Ager (agri, m.)
Mot latin signifiant "champ cultivé", "contrée", "territoire". Par exemple, l'ager cosanus correspond au territoire de la ville de Cosa, en Etrurie méridionale.
Albarello (n. m.)
Terme italien pour définir un vase à pharmacie. Généralement de profil cylindrique il est destiné à contenir des produits médicinaux tels que des plantes et des onguents. Cette forme est produite dans de nombreux centres potiers depuis le XVe siècle.
Albisola
La vaisselle d’Albisola est produite entre le début du XVIIe siècle et le début du XIXe siècle. Elle a pour caractéristique d’avoir une pâte de couleur rouge-orangée recouverte d’une glaçure plombifère. Les poteries d'Albisola retrouvées en contexte d’exportation sont généralement décorées de lignes ondulées noires réalisées au sulfure de plomb qui leur donnent leur nom « à tâches noires ». On retrouve essentiellement de la vaisselle de table et de service, mais aussi des bougeoirs ou encore des encriers (Dieulefet 2013 ; Amouric et al. 2016B).
Alène (n. f.)
Sorte de poinçon permettant de pré-trouer du cuir ou des voiles.
Alfa (n.f.)
Nom arabe d'une graminée originaire du sud-est de l'Espagne et de l'Afrique du Nord, dont les feuilles servent à des usages divers (objets tressés, cordages, pâte à papier).
Alliés (n. p.)
Nom donné aux pays alliés contre l’Allemagne lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale.
Allonges (n. f.)
Pièces de bois qui prolongent les varangues ou les genoux et qui composent les couples d'un navire.
Allure (n. f.)
Route d’un navire par rapport au vent et, par extension sur un voilier, la disposition de ses voiles relative à cette route et à ce vent. Les différentes allures sont : vent arrière, grand largue, largue, travers, près, près serré ou au plus près (du vent), vent debout ou face au vent (le navire est alors à l’arrêt).
Altération (n. f.)
Modification chimique d’un corps, tant dans son état général que dans ses propriétés. L’altération d’un objet archéologique peut être structurelle ou esthétique, mécanique, chimique ou biologique.
Amarre (n. f.)
Gros cordage qui sert à amarrer un navire, lorsqu’il est le long d’un quai, par exemple.
Amarrer (v.)
opération générale de retenir une manœuvre d’un navire par des tours successifs du cordage sur un cabillot, une bitte ou un taquet. Le frottement du cordage sur lui-même suffit à retenir la manœuvre et l’on peut larguer rapidement le tout.
Amerrir (v.)
Action réalisée par les avions (principalement les hydravions) ou les navettes spatiales lorsqu’ils se posent à la surface de l’eau.
Amphore (n. f.)
Vase en céramique à deux anses utilisé dans l’Antiquité pour le transport et le stockage de différentes marchandises
L'amphore est un vase à deux anses, en céramique, principalement utilisé dans l’Antiquité comme conteneur pour le transport maritime et fluvial de différentes marchandises, en particulier du vin, de l’huile d'olive et des sauces de poissons. Dans certaines amphores, notamment celles à vin et à sauce de poisson, on verse à l'intérieur de la poix liquide, de manière à former un film imperméable et les rendre plus étanches.
D'usage extrêmement courant, les amphores sont souvent jetées dès que leur contenu est consommé. Elles sont parfois réutilisées, par exemple comme canalisation, ou pour ménager un vide sanitaire ou encore comme cercueil pour les sépultures d'enfant. Comme tous les objets en céramique, les amphores se cassent facilement mais sont fabriquées dans un matériau quasiment indestructible. La reconstitution de l'histoire de l'évolution des formes d'amphores a débouché sur des classements typologiques qui correspondent aussi à une chronologie. Dans le classement typologique, les amphores portent des noms et une numérotation. Ces noms renvoient souvent aux savants et aux chercheurs qui ont établi la chronologie (Dressel, Pascual, Keay) ou à l'origine de l'amphore (Etrusque, Gauloise). L’amphore fait son apparition en Occident dans le courant du VIIIe siècle av. J.-C. Elles portent souvent sur certaines parties (anse, col, panse) des marques peintes, des estampilles gravées ou imprimées. Ces inscriptions peuvent fournir plusieurs informations : l’origine, le contenu, la capacité, la provenance, la quantité, la datation, les noms du propriétaire, des marchands ou des officines. La typologie la plus célèbre est celle établie par H. Dressel, éminent épigraphiste de la fin du XIXe siècle, à partir des amphores romaines découvertes à Rome. La « table de Dressel » est encore aujourd’hui la base de toutes les typologies amphoriques.
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Amphores africaines
Amphores produites par différents ateliers de la côte africaine septentrionale. Exportées en faible quantité dès la période hellénistique, elles sont omniprésentes en Méditerranée occidentale entre le IIIe et le VIIe siècle ap. J.-C. et sont principalement utilisées pour le transport de sauces de poissons et d'huile d’olive.
Cette très vaste et complexe production concerne plusieurs régions de l’Afrique septentrionale antique. La transition avec les amphores dites puniques, produites souvent dans les mêmes zones, est généralement placée après la destruction de Carthage en 146 av. J. -C., c’est à dire après la conquête romaine. Les premières amphores à être considérées comme des productions africaines romaines sont celles dites tripolitaines anciennes, présentes en très faible quantité sur les sites côtiers de Méditerranée occidentale et dans les épaves de Punta Scaletta en Italie, Camarat 2 et la Jaumegarde B sur la côte provençale. Toutefois, lorsque l’on parle d’amphores africaines, on se réfère principalement aux productions de l’époque impériale et plus spécialement aux conteneurs produits à partir du II siècle . ap. J.-C.
La pâte céramique des productions africaines la plus commune est à dominante orangée, orange rosé ou rouge brique, assez fine et dure, et présente des surfaces extérieures de couleur crème ou jaune. Cette pâte est la plus typique des ateliers tunisiens. Une autre pâte céramique facilement reconnaissable est celle des productions de la région de Tripoli (actuelle Lybie), de teinte rouge brique au cœur et grise avec de nombreuses inclusions blanches.
Une des premières classifications de ces amphores, qui fait toujours référence, est celle proposée par Clementina Panella en 1973 à partir des données de fouilles de la cité romaine d’Ostie en Italie. Cette classification a été complétée par la typologie établie par Simon Keay en 1984, à partir de contextes catalans, et reprise par Michel Bonifay en 2004. Ce dernier ouvrage a en particulier affiné nos connaissances des productions les plus tardives et des divers ateliers de la Tunisie actuelle, il propose de scinder la production africaine en quatre séries typologiques:
1. Amphores africaines de tradition punique;
2. Amphores africaines cylindriques de tradition gréco-romaine;
3. Imitations africaines d’amphores non-africaines;
4. Amphores africaines globulaires de tradition byzantine.
Amphores africaines puniques
Elles se distinguent par l’emplacement des anses sur l’épaulement du corps cylindrique, trait caractéristique fidèle à la tradition punique. La pâte céramique est souvent orange à surface extérieure blanche. La forme la plus fréquente en Occident est la Tripolitaine II, diffusée de la fin du Ier s. jusqu’au milieu du IIIe s. ap. J.-C. Plusieurs types de contenus sont suggérés : huile, vin ou sauce de poissons.
Amphores africaines gréco-romaines
Le corps reste cylindrique mais les anses sont placées sur le col, suivant la tradition gréco-romaine. Cette famille est la plus importante et réunit les types les plus communs et les plus diffusés de la production africaine. Les formes et les variantes sont très nombreuses. Les formes les plus fréquentes, notamment dans les épaves, sont :
Amphores Tripolitaines I et III
Produites dans la Tripolitaine antique (Tunisie sud-orientale et régions de Sabratha, de Tripoli et Leptis Magna en Libye) entre le Ier et le IVe s. ap. J.-C., ces amphores étaient probablement destinées au transport de l’huile.
Amphores Africaines I et Africaines II
Amphores africaines I et II Les Africaines I sont des conteneurs cylindriques de dimension modeste (96-99 cm de hauteur pour 30-33 cm de diamètre), diffusés entre le IIe et le IIIe s. ap. J.-C. On reconnaît trois variantes (Africaines IA, IB et IC), distinguées selon le profil du bord et qui se succèdent chronologiquement. Les Africaines II sont des conteneurs de plus grandes dimensions (95-120 cm de hauteur, pour 28-45 cm de diamètre) produites durant une longue période, entre le IIe et le IVe s. ap. J.-C. Les lèvres changent de manière significative, tout comme les corps, qui tendent à s’allonger. Ces variantes ont donné lieu à quatre sous-groupes (Africaines IIA, IIB, IIC et IID), qui se succèdent dans le temps. Les Africaines I étaient destinées au transport de l’huile alors que le contenu des Africaines II est plus varié et souvent difficile à déterminer : sans doute autre chose que de l’huile les Africaines IIA et probablement des sauces de poisson pour les Africaines IIC et IID. Leur production était répartie dans plusieurs ateliers de la Tunisie actuelle : principalement à Salakta (Africaines IIA), Hadrumète (Africaines IIB), Nabeul (Africaines IIC), Leptiminus (Africaines IID).
Amphores Africaines III ou Keay 25.1-3
Michel Bonifay a réuni les trois principaux sous-groupes du type définit par Simon Keay (Keay 25) dans le type Africaines III (Africaines IIIA, IIB et IIC). Cette série de conteneur de dimensions moyennes (100-110 cm de hauteur, pour 25-28 cm de diamètre) prend la suite des Africaines II à partir la fin du IIIe jusqu’à la première moitié du Ve s. ap. J.-C. Les trois variantes principales sont déterminées selon le profil du bord et, dans une moindre mesure, par le profil du pied. Les trois types se succèdent chronologiquement. Il s’agit d’amphores poissées, donc probablement destinées à contenir du vin ou des sauces de poissons, toutefois, des noyaux d'olives ont été trouvés dans des amphores Africaines IIIC de l'épave Dramont E. Elles sont produites principalement dans des ateliers de la côte ouest de la Tunisie (dans les anciennes régions de Byzacène, Zeugitane et à Nabeul) mais aussi en Algérie dans le cas des Africaines IIIA. Des rares timbres, souvent des cercles ou des points disposés en cercles, sont connus sur le col des africaines IIIA et B.
Amphores Africaines tardives de grandes dimensions
Il s'agit d'un ensemble très hétérogène qui réunit de nombreux types qui ont en commun leurs grandes dimensions, un corps cylindrique et une chronologie tardive, entre la fin du IVe et le VIIe s. ap. J.-C. Le type Keay 27, présent dans l’épave Pointe de la Luque 2, est divisé en deux variantes A-B selon le profil des lèvres, et est très probablement produit dans les ateliers de la Tunisie Nord-occidentale. Diffusées entre la seconde moitié du IVe s et, surtout, dans le courant du Ve s. ap. J.-C., leur contenu est incertain, peut-être de l'huile mais aussi d'autres produits, certains exemplaires étant clairement poissés.
Le type Keay 35 est divisé en deux variantes : Keay 35A et Keay 35B. Elles se distinguent par leur taille et par plusieurs détails morphologiques comme la section du bord. Les deux types sont présents sur l’épave Dramont E où tous les exemplaires de la variante B sont poissés et aucun de la variante A. Il est donc probable que la variante A transportait de l’huile alors que la variante B devait être affectée au transport des salsamenta. Il s’agit des amphores africaines les plus diffusées en Méditerranée occidentale durant les deux premiers tiers du Ve siècle ap. J.-C.
Amphores spatheion (n. m., pl. spatheia)
Amphore de petite dimension dont les ateliers sont attestés en plusieurs points du territoire africain. Elle est divisée suivant trois principaux types : spatheion 1, 2 et 3, et sa chronologie s’étend du Ve au VIIe s. Le contenu de cette amphore n’est pas assuré, plusieurs indices contradictoires plaidant en faveur du vin, d’olives ou d’huile d’olive. Il est possible que son contenu ait été interchangeable et que son objectif premier était d’optimiser le chargement des navires comme le montre leur disposition dans l’épave du navire Dramont E.
Amphores - Imitations africaines d’amphores non-africaines
Les phénomènes d’imitations de formes d'amphores caractéristiques d'autres régions, très fréquents dans le monde antique, se limite pour les ateliers africains à quelques types seulement.
Amphores Dressel 30 africaines
Amphores à fond plat imitant le type gaulois et produites principalement en Algérie (ancienne Maurétanie Césarienne) mais aussi par d'autres ateliers africains, notamment en Tunisie. Deux variantes sont connues et sont distinguées par le profil de la lèvre : amphores Keay 1A et 1B. Les premières (Keay IA) imitent clairement les amphores de type Gauloises 4 et est diffusée dans le courant du IIIe s. ap. J.-C. Les anses portent souvent des timbres en latin mentionnant la province de Mauretania Caesariensis et les villes de Tubusuctu/Tiklat or Saldae/Bougie. Les secondes (Keay 1B) ont une lèvre haute, en bandeau, et ne portent pas de timbres. Leur diffusion se prolonge au IVe s. ap. J.-C. Le contenu principal des Dressel 30 semble être le vin et non pas l'huile comme on l’avait cru dans un premier temps.
Amphores de Bétique
Amphores produites par de nombreux ateliers de la province romaine de Bétique (Andalousie actuelle). Elles transportent les trois produits-clés de Bétique : des salaisons et autres sauces de poissons, de l’huile d’olive et, dans une moindre mesure, du vin. Exportées en faible quantité dès la période tardo-républicaine elles, sont omniprésentes en Méditerranée occidentale entre le Ier et les IIe -IIIe siècle ap. J.-C. L’abondante épigraphie (tituli picti et timbres) que ces amphores restituent est l’une des nos principales sources pour l’étude du commerce romain de l’époque impériale.
Cette très importante et complexe production concerne une vaste région de l’Espagne méridionale qui exportait en grande quantité les trois produits alimentaires fondamentaux de l’alimentation romaine.
A l’époque tardo-républicaine et au début de l’Empire, les principales productions de Bétique se localisent le long des littoraux, atlantique et méditerranéen, et en particulier dans la baie de Gades. Cette région, ainsi que toute la zone du détroit de Gibraltar, produit en quantités massives de nombreux produits dérivés du poisson que nous connaissons grâce aux tituli picti, une sorte d’étiquette du produit, peints sur les amphores qui leur servaient de conteneur. Le centre de Gades (Cadix), favorisé par sa localisation stratégique au débouché du fleuve Guadalquivir, est le point névralgique de ces productions et de leur diffusion. A partir du milieu du Ier siècle après J.-C., l’épicentre de la production se déplace le long de la vallée du fleuve Guadalquivir, de son embouchure jusqu’aux alentours de Cordoue. C’est dans ce secteur que, pendant plus de trois siècles, on produit à la fois l’huile d’olive et le conteneur emblématique de ce commerce : l’amphore Dressel 20. La première étape du développement commercial des produits alimentaires ibériques est liée à la « romanisation » de la Gaule et à l’occupation du limes Rhin-Danube (frontière septentrionale de l’Empire) et au besoin croissant d’approvisionnement alimentaire de la cité de Rome. A partir de l’époque flavienne (70-100 ap. J.-C.), l’état romain s’approprie progressivement le marché de l’huile via le service de l’Annona (Service public de distribution alimentaire) et les amphores à huile sont omniprésentes dans les échanges commerciaux. Il suffit de rappeler que le Monte Testaccio à Rome, d’une hauteur d’environ 35 m, est en grande partie constitué d’amphores Dressel 20 brisées, jetées là une fois vidées.
On doit la première classification de ces amphores à H. Dressel, à la fin du XIXe, qui toutefois n’avait attribué à la Baetica que le type n. 20 de sa célèbre table. C’est seulement en 1966 que F. Zevi associe à la production de cette région les types Dressel 7-11. En 1970, la classification de ces amphores est complétée par M. Beltrán avec l’attribution des Dressel 12, 14 et 17 et l’identification des nouveaux types Beltrán IIA et IIB. Les études postérieures sont très nombreuses, en particulier celles portant sur la multitude d’ateliers désormais identifiés et celles portant sur l’épigraphie ou sur la classification des amphores Dressel 20. On signalera notamment les travaux de E. Rodriguez Almeida, J. Remesal, S. Martin-Kilcher ou P. Berni. La publication des quatre volumes du colloque Ex Baetica amphorae en 1998 a marqué la première mise au point des recherches sur ces productions et sur leur commercialisation. Elle comprend, entre autres, une synthèse proposée par B. Liou sur les épaves de Bétique connues en Méditerranée. On doit la plus récente mise au point, comprenant une actualisation des données disponibles, aux travaux de L. Lagostena (2001) et de E. Garcia et D. Bernal (2008).
Cette vaste catégorie d’amphores peut être distinguée en fonction de leur contenu principal :
- Amphores pour les produits dérivés du poisson
- Amphores à huile
- Amphores à vin et produits dérivés du vin.
Amphores bétiques pour les produits dérivés du poisson
Ces amphores sont produites par une myriade d’ateliers, dont la plupart sont localisés dans la baie de Gades et d’autres dans la région de Malaga, d’Huelva et de Granada. Elles sont commercialisées dès la période tardo-républicaine et jusqu’aux débuts du IIe siècle ap. J.-C. pour les formes les plus tardives, comme certaines Beltrán IIB. Un des premiers types, l’amphore Dressel 12, s’inspire clairement des amphores italiques Dressel 1C. Connue en deux variantes, distinguées surtout à partir du bord, en bandeau droit ou convexe, cette amphore fuselée est diffusée des années 50 av. J.-C. au milieu du Ier siècle ap. J.-C.
Une partie de cette production est souvent regroupée sous le groupe des « Dressel 7-11 ». Il s’agit d’une large gamme d’amphores souvent difficiles à différencier, surtout lorsqu’elles sont fragmentaires. En général, le profil de ces amphores est plus ovoïde au début de la production, Dressel 7 et Dressel 9 ou Dressel 10, qui ont un court pied cylindrique, creux et un bord évasé ou en collerette. Elles deviennent plus fuselée et plus haute avec les types Dressel 8 et Dressel 11 qui perdurent jusqu'à la fin du Ier siècle ap. J.-C. Le pied est plus haut, conique et creux, le bord est très évasé et souvent mouluré. Il faut toutefois être prudent avec les datations proposées pour ce groupe d'amphores car elles peuvent varier, pour un même type, en fonction des ateliers qui les produisent. Vers la fin de la période augustéenne (vers le changement d’ère) semble débuter la production des types Beltrán IIA et IIB qui perdurent jusqu’au milieu du IIe siècle ap. J.-C.
Les tituli picti, retrouvés en grand nombre sur les amphores de ce groupe, renvoient à de nombreuses recettes de sauces ou de préparations à base de poisson. Dans quelques rares cas, notamment celui des Beltrán IIB, ces inscriptions se référent également à des produits à base de vin.
Amphores bétiques à huile
Le commerce de l’huile de Bétique est très bien connu, notamment grâce au riche corpus épigraphique que ces amphores nous ont transmis. L’amphore Dressel 20 en est le conteneur emblématique. Produite par de nombreux d'ateliers le long de la vallée du Guadalquivir, sa forme sphérique, particulière et aisément identifiable, est restée quasi inchangée pendant presque toute la période de sa commercialisation, de son apogée aux Ier-IIe siècles après J.-C. jusqu’au IIIe siècle où l’exportation de l’huile bétique connaît un fléchissement. Il s’agit d’une des amphores les plus communes et les plus largement diffusées dans le monde romain d’occident, spécialement dans les camps militaires du limes (frontière) de Germanie et de Bretagne ainsi qu’à Rome. Les études consacrées à l’évolution typologique de cette forme hautement standardisée et à la lecture des ses multiples inscriptions sont très nombreuses. La classification typologique la plus utilisée est celle de S. Martin-Kilcher (1987), qui a été reprise, selon une approche plus historique et épigraphique, par P. Berni (1998). Les travaux de Martin-Kilcher individualisent huit phases chronologiques, de la fin du Ier siècle av. J.-C. au début du Ve siècle ap. J.-C. Ceux de P. Berni soulignent surtout les évolutions progressives de cette forme selon des périodes historiques (Augusto-tibérienne, Julio-claudienne, Flavio-trajanne, etc.) et séparent le module « standard » (hauteur 73-83 cm ; diam. max. 47-57 cm) du module « réduit » (hauteur 43-47 cm; diam. max. 25-33 cm). Ce dernier conduirait à la forme Dressel 23 qui caractérise la phase la plus tardive de cette production (IIIe – Ve siècle ap. J.-C.).
Les tituli picti sont disposés sur trois lignes sur le col, auxquelles s’ajoutent une ou deux lignes en oblique sous les anses. Les trois premières lignes indiquent respectivement : le poids de l’amphore vide (30 – 35 kg) ; le nom du commerçant exportateur ; le poids de l’huile (autour de 70 l). Sous les anses, peuvent être signalé le nom du domaine producteur et celui du propriétaire, le nom du préposé à la pesée, souvent la date consulaire et parfois le port d’embarquement.
Amphores bétiques à vin et dérivés du vin
Le vin de Bétique, bien que largement diffusé, garde un rôle secondaire dans les échanges commerciaux que cette province entretient avec le reste de l’Empire. Comme en témoignent les épaves, les amphores Haltern 70 et plus encore les Dressel 28 ne constituent qu’une part minoritaire de la cargaison des navires en provenance de Bétique. Les exemplaires retrouvés dans les épaves conservent les traces d’un épais enduit de poix à l’intérieur.
Les amphores Haltern 70, du nom du camp militaire romain implanté sur le Rhin où elles ont été identifiées pour la première fois, sont produites principalement dans la vallée du Guadalquivir. Elles sont le vecteur principal de différents produits dérivés du raisin, de l’époque augustéenne à l’époque claudienne (soit entre 30 av. J.-C et 50 ap. J.-C.), mais leur production débute avant le milieu du Ier siècle av. J.-C., pour ne décliner qu’à l’époque flavienne (vers 70-80 ap. J.-C.). Il s’agit d’amphores ovoïdes à fond pointu, avec un col haut à bord en collerette et anses bifides. Ces amphores ont sans doute également transporté du defrutum (vin cuit) et des olives noires conservées dans ce defrutum, comme l’indiquent de nombreuses inscriptions peintes. Plus tardive, l’amphore Dressel 28 est attestée plus sporadiquement encore que les Haltern 70, mais elle circule jusqu’au milieu du IIe siècle ap. J.-C. Il s’agit d’une amphore de dimensions réduites, à panse globulaire, fond plat et bord mouluré. Cette forme, produite principalement dans la vallée du Guadalquivir, est également imitée par plusieurs ateliers de Tarraconaise (Catalogne actuelle) et de Gaule méridionale, notamment dans les Bouches-du-Rhône. Le vin semble en être le contenu le plus probable.
Amphores de Bétique-Lusitanie
Etant donné l’impossibilité de distinguer les productions en l’absence d’études fondées sur des critères typologiques et/ou sur les caractéristiques des pâtes, ces amphores sont rangées sous le terme générique d' "Amphores sud-hispaniques" ou de "Bétique/Lusitanie" (Rizzo, 2016, p. 409-417)
Almagro 51 C
Ce type se retrouve dans de nombreux ateliers en Bétique (actuelle Andalousie), dans les baies de Cadix et Algeciras, à Malaga, à Grenade, ainsi qu'en Lusitanie (actuel Portugal), en Algarve et dans les vallées du Tage et du Sado. Ces amphores sont produites entre la fin du IIe siècle/début du IIIe siècle et la fin du Ve siècle/début du VIe siècle.. Leur fabrication dans des ateliers à proximité d’usines de salaisons, suggèrent qu’elles transportaient des produits de la transformation du poisson.
Amphores étrusques
Amphores produites en Etrurie (Toscane et Latium septentrional actuels), principalement pour le transport du vin.
La production des amphores étrusques s’inscrit sur une période longue (du VIIIe au début IIIe siècle av. J.-C.) et se trouve disséminée dans un grand nombre de centres, en Etrurie, mais peut-être aussi en Campanie. Les cités étrusques les plus impliquées étaient celles de Caere et de Vulci, en Etrurie méridionale, mais également celles de Tarquinia, Gravisca, Pyrgi et d’autres ont pu aussi jouer un rôle dans leur fabrication.
La typologie des amphores étrusques a été établie pour la première fois par Michel Py (1974) en Gaule méridionale, où les trouvailles ont été particulièrement nombreuses, tant sur les sites terrestres que dans les épaves. La classification de synthèse mise au point en 1985 par le même auteur (M. Py), est celle la plus couramment utilisée. Sept types principaux y sont considérés, chacun identifié par un numéro, parfois associé à des lettres (Type Py 1/2, Py 3A, 3B et 3C, Py 4 et 4A, Py5). Il s’agit d’amphores qui ont pour points communs un galbe cordiforme, une hauteur réduite et un col court ou absent. Les amphores étrusques ont servi à transporter principalement du vin, mais d’autres produits ne sont pas complètement à exclure (fruit, sauce de poisson ?). Vers la Provence, le Golfe du Lion et la Catalogne, le commerce du vin étrusque débute vers 630 av. J.-C., s’amplifie durant la première moitié du VIe siècle pour disparaître, à quelques exceptions près, vers 450 av. J.-C.
Amphore Dressel 2-4
Les amphores de type Dressel 2-4 circulent entre le Ier siècle avant notre ère et le IIIe siècle de notre ère. Il s’agit d’amphores à vin produites sur un arc qui s’étend de la péninsule italique à la Catalogne en passant par le Midi de la France. Les amphores de type Dressel 2-4 se caractérisent par une panse fuselée à épaules carrées, un col cylindrique dont le bord forme un bourrelet arrondi, des anses coudées bifides (à double bâton) ou marquées d’une profonde saignée centrale.
Amphores gauloises
La production d’amphores est attestée dans toutes les Gaules et témoigne d’une activité agricole et commerciale prospère dès la période augustéenne. Mais c’est en Narbonnaise que l’exportation du vin est la mieux documentée. Les premières formes retrouvées imitent les productions italiques (Dressel 1, 2/4). Les ateliers vont ensuite proposer des formes propres qui sont répertoriées sous la nomenclature Gauloise 1 à Gauloise 16. Elles se caractérisent par un fond plat et une paroi fine qui les rend plus légères. De nombreux ateliers ont été mis au jour dans le Languedoc et en Provence.
Gauloise 4
Les amphores de type Gauloise 4 sont largement produites dans le Midi de la France entre le milieu du Ier siècle et le IIIe siècle de notre ère. Ce type va supplanter quasiment tous les autres types d’amphores diffusés à partir des ateliers de Narbonnaise et correspond à une standardisation des productions. Elles servent à l’exportation en grande quantité du vin gaulois vers Rome, la Grande-Bretagne et les limites du Rhin et du Danube. Elles sont caractérisées par leur fond plat, la finesse de leur panse et les sources iconographiques montrent qu’elles pouvaient être protégées par un paillage pour leur transport.
Amphores grecques
Amphores produites en Grèce continentale, dans les îles de mer Égée et en Asie Mineure pour le transport du vin et de l’huile d’olive.
Les amphores grecques étaient utilisées pour le transport de deux produits de base de l’économie de la Grèce antique (Grèce continentale, îles de mer Égée et Asie Mineure) : le vin et l’huile d’olive. Pour diffuser son vin et son huile, chaque cité produisait ses propres amphores, dont la forme caractéristique permettrait de reconnaître facilement l’origine de la marchandise, garantissant dans le même temps la qualité et la quantité. Les amphores grecques représentent donc une véritable galaxie de centres de productions divers, ayant de surcroît tendance à s’imiter les uns les autres. Les études sur ce vaste ensemble de productions sont encore en cours, notamment en ce qui concerne les analyses des pâtes céramiques. Les formes sont très diversifiées et peuvent varier énormément dans le temps, même pour celles issues d’un même centre de production.
Les amphores grecques sont traditionnellement regroupées en deux groupes chronologiques : les amphores archaïques et classiques (du VIIe au Ve siècle av. J.-C.) et les amphores hellénistiques (du IVe au Ier siècle av. J.-C.). A l’intérieur de ces groupes, la distinction successive est d’ordre géographique et l’on parle d’amphores grecques d’orient et d’amphores grecques de Grèce propre et des îles. On se limitera ici à ne citer que les ateliers les plus importants. Pour les productions orientales, celles de Chios, de Clazomènes, de Milet, de Lesbos, de Thasos, de Mendé et de Samos. La majorité de ces amphores était destinée au transport du vin. Pour les amphores de Grèce propre et des îles, les centres les plus importants sont Athènes (amphores dites de type “SOS” et “à la brosse”) et Corinthe, dont l’importante et très longue fabrication d’amphores a été classée en deux séries principales, A et B. Il s’agit d’amphores pour le transport de l’huile.
Pour la période hellénistique (IVe - Ier siècles av. J.-C.), la production orientale est la plus importante et la plus diffusée. Sont alors notamment actifs les ateliers de Rhodes, de Cnide, de Chios, de Cos, de Thasos et de Samos.
Amphores italiques
Amphores produites en Italie de l’époque hellénistique à l’antiquité tardive (fin IVe siècle av. J.-C. - fin VIIe siècle après J.-C.), principalement utilisées pour le transport du vin.
Amphores italiques hellénistiques
Cette vaste famille d’amphores réunit quatre types principaux produits durant l’époque hellénistique (fin IVe - fin Ier siècle avant J.-C.), parfois assez distants l’un de l’autre tant par la morphologie que par la zone géographique de provenance, qui couvrent globalement la péninsule italienne, Sicile et Grande Grèce comprises.
Amphores gréco-italiques
Ces amphores ont ainsi été dénommées depuis F. Benoit pour souligner leur position hybride, entre une filiation grecque et une zone de production italienne, ainsi que leur chronologie intermédiaire entre les amphores grecques et les amphores romaines. Cette forme est considérée comme une sorte de transition entre les amphores grecques, dont elle dérive clairement, et les amphores Dressel 1, forme typique de la République tardive. Ces amphores sont produites tout le long de la côte tyrrhénienne, spécialement en Campanie et dans le Latium, mais aussi en Adriatique, en Sicile et en Grand Grèce, de la fin du IVe siècle jusqu’au milieu du IIe siècle av. J.-C. Elles ont fait l’objet de plusieurs tentatives de typologie, sans qu'aucune d’entres elles ne soit véritablement satisfaisante. Les plus utilisées sont celle de E. Lyding Will (1982), qui propose cinq variantes (gréco-italiques a-d) et celle de C. Van der Mersch (1995 et 2001), au moins pour quatre des six types déterminés (MGS/RMR 3-6).
Globalement, les « gréco-italiques anciennes » de forme assez trapue, en toupie, avec un bord triangulaire – horizontal, évoluent vers une forme fuselée dont le bord est toujours triangulaire mais allongé, très proche des amphores Dressel 1. On appelle cette forme évoluée "gréco-italique récente". Les timbres sont assez fréquents, habituellement placés sur les sommets ou au niveau de l’attache inférieure des anses : ils sont en grec (présents presque exclusivement sur des gréco-italiques anciennes) ou en latin et semblent faire référence à l’atelier de production. Les graffiti et les tituli picti sont plus rares, les deux étant de surcroît d’interprétation difficile.
Le vin est considéré comme le principal contenu des amphores gréco-italiques, en raison du revêtement de poix et des traces de vin trouvées sur des bouchons de liège. Ces amphores commencent à être diffusées en Méditerranée à partir de la seconde moitié du IIIe siècle, d'abord essentiellement en Espagne et en Gaule méridionale. Les épaves de la Pointe Lequin 2 et, surtout, du Grand Congloué 1, chargées d'amphores gréco-italiques et de céramiques à vernis noir campaniennes, témoignent de la grande expansion en Occident du commerce du vin tyrrhénien à partir du tout début du IIe siècle av. J.-C.
Amphores Dressel 1, A, B, C
Dérivées des amphores gréco-italiques, les amphores Dressel 1 sont un des types d’amphore le plus diffusée dans l’Antiquité. Produites en grandes quantités et par de nombreux ateliers italiens, en particulier de la côte tyrrhénienne (Etrurie méridionale, Latium et Campanie), elles présentent des variantes morphologiques innombrables et elles ont aussi été imitées dans diverses régions de Méditerranée. Placées au numéro 1 de la célèbre « Table de Dressel », ces amphores ont été regroupées par N. Lamboglia (1955) autour de trois formes principales (Dressel 1 A, B, C), qui sont toujours les plus utilisées en dépit de leur évidente simplification. Elles sont censées remplacer les amphores gréco-italique vers 140 av. J.-C. et leurs productions semblent perdurer jusqu’à la fin du Ier siècle av. J.-C., même si elles sont en général rares après 30 av. J.-C.
Le type Dressel 1A est le premier à apparaître et perdure jusqu’à la fin de cette production ; le type Dressel 1B est attesté dès la fin du IIe siècle av. J.-C. et est le plus fréquent à partir du milieu du Ier siècle av. J.-C. ; le type Dressel 1C est également attesté dès la fin du IIe siècle av. J.-C. et perdure jusqu’à la fin de la production, mais il reste toujours fortement minoritaire par rapport aux autres deux types. Le vin est considéré comme le principal contenu des amphores gréco-italiques, en raison du revêtement de résine et des traces de vin trouvées dans des amphores encore scellées dans différentes épaves, dont notamment celle de la Madrague de Giens. Des sauces de poisson ont été récemment évoquées comme contenu possible des quelques productions de Dressel 1C, spécialement pour les imitations du cercle du détroit. Les timbres sont assez fréquents, placés le plus souvent au niveau de l’attache inférieure des anses, mais aussi sur la lèvre, au niveau de l’épaule ou de la panse et même sur le pied. Ils sont habituellement en latin, rarement en grec et semblent faire référence à l’atelier de production, souvent en évoquant des noms d’esclave. Plus rares sont les graffiti et les tituli picti : ces derniers font souvent référence à la qualité du vin ou à l’année du contenu.
Les épaves à cargaison d’amphores Dressel 1 sont, de loin, les plus nombreuses sur les côtes Méditerranéennes de la France et il a été calculé qu’environ soixante millions d’amphores vinaires de ce type ont été exporté d’Italie vers la Gaule pendant un siècle.
Amphores Lamboglia 2
Dérivées des amphores gréco-italiques, elles sont l’équivalent des Dressel 1 pour la région adriatique. Elles tiennent leur nom de l’archéologue Nino Lamboglia, qui, en 1955, a identifié cette forme en lui donnant le numéro 2 de sa classification des amphores de la période républicaine. Produites en grandes quantités et par de nombreux ateliers, pour la plupart situés sur la côte italienne adriatique ainsi qu’en Istrie, elles présentent de nombreuses variantes morphologiques, surtout au niveau de la lèvre et de la pointe. L’analyse des traces du contenu des amphores Lamboglia 2 de l’épave de la Madrague de Giens a montré qu’elles avaient servi au transport du vin et non au transport de l’huile, comme on l’a longtemps cru. Sur ces amphores, les timbres sont assez fréquents, placés le plus souvent au niveau du coude des anses mais aussi sur la lèvre. Ils sont habituellement en latin et semblent faire référence à l’atelier de production, souvent en évoquant des noms d’esclave. Les graffiti et les tituli picti sont plus rarement présents.
Ces amphores remplacent les amphores gréco-italiques vers 140-130 av. J.-C. et leurs productions semblent perdurer jusqu’à la fin du Ier siècle av. J.-C., période où elles évoluent vers le type Dressel 6A. La forme Lamboglia 2 circule surtout en Méditerranée orientale mais elle est aussi fréquente dans la région de Carthagène en Espagne. Plutôt rares sur les côtes de Méditerranée nord-occidentale, elles ne représentent que très exceptionnellement la cargaison principale d’une épave. Dans le cas de l’épave Sud Caveaux 1, elles sont réutilisées pour le transport de goudron de pin.
Amphores italiques impériales
Amphores Dressel 6 A
Ce type d’amphores succède au type Lamboglia 2, auquel il ressemble beaucoup. De plus, ces amphores sont souvent produites dans les mêmes ateliers que les Lamboglia 2 et il est parfois difficile de différencier les deux formes, surtout à partir de fragments. Existant en plusieurs variantes, les Dressel 6A sont caractérisées par un corps plus ovoïde et une longue pointe. Elles portent parfois des timbres, sur la lèvre et sur le col. Plus rares sont les graffiti et les tituli picti. Ces derniers mentionnent le vin mais aussi le garum (une sauce à base de poissons) comme contenu de ces amphores.
Les Dressel 6A sont produites de la fin du Ier siècle av. J.-C. jusqu’au milieu du Ier siècle ap. J.-C. Elles présentent plus ou moins la même diffusion que les Lamboglia 2, sauf pour l’Espagne méridionale, où elles sont moins fréquemment attestées.
Amphores massaliotes romaines
Amphores produites à Marseille de la fin de l’époque hellénistique au Haut-Empire (seconde moitié du Ier siècle avant J.-C. - Ier siècle/début IIe siècle après J.-C.), principalement pour le transport du vin.
La production d’amphores de Marseille, très importante de l’époque archaïque à l’époque hellénistique (VIe-IIIe siècles), semble, après presque un siècle d’arrêt apparent, reprendre vers 40 av. J.-C. Dans ce groupe d’amphores massaliotes romaines ont été réunies des formes identifiées par l’archéologue Guy Bertucchi, dans les ateliers découverts à Marseille.
Dans un premier temps, ces productions reprennent des formes courantes de cette période, comme les types Dressel 7-11 et Dressel 2-4, mais les ateliers produisent aussi un type plus original, à fond plat, dénommé Bertucchi 6, connu sous plusieurs variantes. Le type Bertucchi 6a est assimilé à la forme Gauloise 2. Le type Bertucchi 6b est très caractéristique de la production marseillaise et porte parfois des timbres en grec ou en latin sur la lèvre ou sur le col. Tous ces types présentent des pâtes similaires à leurs prédécesseurs archaïques, caractérisées par la présence d’abondantes inclusions de paillettes de mica, qui les rend facilement reconnaissables.
C’est au Ier siècle ap. J.-C. qu’apparaît le type Bertucchi 7, assimilable aux formes plus standards des Gauloises 3 et 4, et qui présentent une pâte plus fine et sans mica, ce qui les distingue des précédentes. Ce groupe semble diffusé essentiellement à un niveau régional.
Amphores orientales romaines
Il y a une grande circulation des amphores orientales en Méditerranée et en Mer noire jusqu’à la fin de l’Empire romain. Elles contiennent en général du vin, mais aussi des fruits secs et des saumures de poisson. Si leurs formes et leurs argiles les rattachent à l’Orient, les sites de production de ces amphores restent parfois mal connus. On en trouve néanmoins à Rhodes, Chypre, Chio et Cos, vers Antioche, en Cilicie ou à Gaza. A partir du VIIe siècle de notre ère, la quantité de ces amphores va décroître dans les sites archéologiques au profit des amphores africaines.
Kapitän 2
On ne connaît pas précisément l’aire ou les aires de fabrication de cette amphore extrêmement bien diffusée dans le monde méditerranéen de la fin du IIe s. au IVe siècle. On suppose une pluralité de centres de production dans l’aire égéenne ( Samos, Cos, Lesbos, Rhodes) et sur les côtes d’Asie Mineure ( Ephèse, Cilicie). Une production dans la zone du bas-Danube a aussi été envisagée. Le contenu en est probablement du vin (Rizzo, 2014, 73-481 ; Base de données en ligne de l'université de Southampton).
Amphores de Tarraconaise
Amphores produites dans la province de Tarraconaise (Catalogne actuelle) de la fin de l’époque hellénistique au Haut-Empire (Ier siècle avant J.-C. - Ier siècle après J.-C.), principalement pour le transport du vin.
La production de vin en Tarraconaise se développe plus particulièrement dans les dernières décennies avant notre ère, relayant ainsi le commerce du vin italique dont le déclin commence. Les principaux ateliers d’amphores ont été localisés surtout dans la région de Barcelone, ils témoignent clairement de l’essor de la viticulture de cette province. Les sources anciennes, Pline par exemple, nous parlent d’une région de production de vin de consommation de masse, ce qui expliquerait l’importance de sa diffusion. Les premières formes imitent les types les plus courants, utilisés pour le commerce du vin italique de l’époque, comme les Dressel 1 et les Dressel 2-4, mais produisent aussi des types originaux comme les Pascual 1, les Tarraconaise 1 et les Oberaden 74.
Des imitations des formes typiques de Bétique (Andalousie actuelle), comme les Dressel 9 et les Dressel 7-11, sont également produites par ces ateliers. Ces formes sont habituellement associées au transport des conserves de poisson, mais elles ont pu transporter d’autres denrées.
Les productions de Tarraconaise les plus diffusées en Méditerranée sont assez facilement reconnaissables ayant une pâte très caractéristique, rouge à rouge orangé, avec de nombreux grains blancs.
Amphores de Tarraconaise 1
Amphores originaires de la province de Tarraconaise (Catalogne espagnole), dites également Léétanienne 1. Bien que sa forme rappelle celles des amphores Dressel 10 de Bétique (Andalousie actuelle) à sauce de poisson, elle serait plutôt utilisée pour le commerce du vin, notamment parce qu’elle provient d’une région viticole. Cette forme, produite de la moitié du Ier siècle avant J.-C. aux premières années du Ier siècle après J.-C., circule surtout en Espagne, dans la Catalogne actuelle, et en Gaule Narbonnaise (Languedoc-Roussillon et Provence). Elle est vraisemblablement remplacée par le type Dressel 2-4 au début de notre ère. Elles présentent plusieurs variantes morphologiques, surtout au niveau de la lèvre et de la pointe.
Amphores Oberaden 74
Amphore à fond plat originaire de la province de Tarraconaise (Catalogne espagnole), qui tient son nom du camp militaire romain d’ Oberaden (Allemagne), découvert en 1905, où elle a été reconnue pour la première fois. Cette amphore est vraisemblablement utilisée pour le transport du vin. Sa forme rappelle les amphores à vin Dressel 28 de Bétique (Andalousie actuelle). Ces amphores ont moins circulé que les autres amphores à vin de Tarraconaise, comme les Pascual 1 ou les Dressel 2-4. Leur présence dans les épaves est souvent limitée à quelques exemplaires qui accompagnent la cargaison principale. Leur diffusion débute dans les toutes dernières décennies du Ier siècle avant J.-C. et s’achève dans les premières décennies du Ier siècle après J.-C.
Analyses pétrographiques
Méthodes utilisées pour la caractérisation des pâtes céramiques. La pétrographie permet de déterminer, via la préparation de lames minces et par différents dispositifs de filtres, la nature des inclusions de la céramique (minéraux, fragments de roche, fossiles, fragments végétaux…), permettant ainsi d’identifier la ou les matières premières utilisées pour la fabrication des céramiques et, dans certains cas, d’envisager des aires géologiques de provenance.
Ancre (n. f.)
Lourde pièce qu’on laisse tomber dans l’eau au moyen d’un câble ou d’une chaîne pour immobiliser le navire. Les premières ancres que l’on retrouve dans l’Antiquité sont de simples pierres percées d’un trou par lequel passe le cordage qui les relient au navire.
Les ancres à jas sont constituées d’une longue barre de fer appelée verge, se terminant par des bras ou pattes dans sa partie inférieure, qui lui permettent de s’accrocher au fond marin. Lorsqu’une ancre ne s’accroche pas au fond mais qu’elle dérape et laboure le sol marin, on dit qu’elle chasse. Les bras sont terminés par des becs et oreilles dont la forme peut varier. Au milieu des deux pattes, la partie la plus inférieure de l’ancre se nomme le diamant. Cette partie de l’ancre est celle qui frappe en premier le sol marin. A l’autre extrémité de la verge peut se trouver un jas en plomb, en fer ou en bois, maintenu par une paire de tenons. Un anneau, que l’on appelle organeau, est passé par un orifice à la tête de l’ancre.
A l’époque moderne, on distingue plusieurs types d’ancre selon la technique avec laquelle elles sont forgées : les ancres en barres, les ancres de loupes, les ancres de mise.
Les navires sont équipés de plusieurs ancres à bord qui ont chacune une fonction. Leurs dimensions sont proportionnelles à la grandeur du navire. On compte généralement sur les grands navires à voile de l’époque moderne :
- deux ancres de poste ou de bossoir : d’usage le plus courant, ces ancres sont, comme leur nom l’indique, suspendues aux bossoirs.
- deux ancres de veilles sont suspendues derrière les précédentes, le long des porte-haubans de misaine, et les remplacent en cas de besoin.
- une maîtresse ancre, grande ancre ou ancre de Miséricorde, qui est la plus imposante, est disposée le long de l’épontille arrière de la grande écoutille. Son jas est démonté.
- les grappins sont des ancres de petite dimension, ayant plus de deux pattes, qui servent aux chaloupes, aux petites embarcations et aux abordages.
- les ancres à jet sont de petites ancres destinées à établir un point fixe pour se haler. Elles sont mises dans des chaloupes qui les mouilleront aux endroits indiqués.
Selon leurs emplois et la manière dont le navire est mouillé, c’est à dire ancré, plusieurs termes permettront d’identifier les ancres.
- l’ancre d’affourche : c’est la première ancre qu’un navire laisse tomber en arrivant au mouillage. Elle est destinée à arrêter le navire. La seconde ancre, si elle sert à amarrer un navire à poste, peut aussi être désignée sous ce terme. Dans le cas où les ancres sont de diverses grosseurs, celle désignée sous le nom d’affourche sera la plus petite des deux, et sera installée du côté du navire où s’exercera le moins de pression des forces du vent ou du courant.
- l’ancre de flot se trouve du côté du flot, c’est à dire du courant de la marée ;
- l’ancre de jusant se trouve de l’autre côté du navire, celui qui reçoit le courant de la marée descendante, le reflux de la marée ;
- l’ancre de terre se trouve, comme son nom l’indique, du côté du rivage ;
- l’ancre du large est mouillée du côté de la haute mer ;
- l’ancre de détroit ou l’ancre en orin de galère se trouve sous le beaupré. Cette disposition de l’ancre est employée dans les bras de mer entre deux terres rapprochées, ou bien dans les mers peu profondes où l'absence de vent et les courants forcent à des arrêts fréquents. Cette disposition empruntée aux galères rend les appareillages et les mouillages plus rapides et aisés.
Au XIXe siècle, on invente des ancres articulées appelées ancre à bascule. Dépourvues de jas, leurs pattes se rabattent d’un côté ou de l’autre de la verge. Les becs à l’extrémité des pattes ont alors tendance à s’enfoncer naturellement dans le fond marin en cas de traction exercée sur l’organeau. Beaucoup plus manipulables, elles sont également appelées ancres plates car elles prennent beaucoup moins de place que les ancres possédant un jas.
Il existe également des ancres flottantes, ou ancre de cape, qui sont en toile. Elles ont la forme d’un cône tronqué. On les fait filer à l’extérieur du navire pour le ralentir et le stabiliser. Dans le mauvais temps on les utilise pour maintenir le voilier à la cape, et le garder face aux vagues.
Anguillers (n. m. p.)
Ensemble de trous aménagés dans la partie inférieure des couples et qui forment un canal permettant l'écoulement de l'eau dans la sentine. Une longue corde, appelée anguille, par analogie avec le long poisson réputé pour sa capacité à s'introduire dans des trous étroits, se place dans cette série de trous.
Annales du Royaume des Francs (n. f. pl.)
En latin Annales regni francorum. Manuscit découvert à l'abbaye de Lorsch au XVIe siècle, qui chronique les événements compris entre la mort de Charles Martel en 741 et la crise du règne de Louis le Pieux en 829.
Ante (n. f.)
Pilastre carré qui accompagne le jambage d'une porte ou qui forme l'angle d'un édifice.
Anthracologie (n. f.)
C'est l'étude des charbons de bois et des essences d'arbres dont ils proviennent. Une étude anthracologique permet de restituer un paysage et des pratiques d'utilisation de certains types d'essences dans des contextes artisanaux, domestiques ou funéraires par exemple.
Antiquité tardive (période)
Période aux limites floues, généralement considérée comme comprise entre la fin du IIIe siècle et le VIIe siècle ou VIIIe siècle de notre ère, dans la zone géographique correspondant à l'Europe et au pourtour méditerranéen.
Apollon
Apollon (dont le nom latin est Phoebus, et se rapporte à la lumière) est un dieu solaire qui parcourt le ciel chaque jour sur son char. Il est également le dieu des arts (chant et poésie) et de la beauté masculine. Il est aussi le dieu de la guérison, et on le prie pour contenir les épidémies. Il est enfin versé dans la divination, et son sanctuaire de Delphes abrite la Pythie qui rend ses oracles.
On le représente portant un arc, une lyre ou une cithare. Il est le fils de Zeus et de Léto, et le frère jumeau d'Artémis, déesse lunaire de la chasse.
Appareillage (n. m.)
Départ d’un navire qui va faire route.
Archéométrie (n. f.)
Procédés d'analyses physiques et chimiques permettant de comprendre les caractéristiques et les propriétés des vestiges archéologiques.
Archéonaute
L’Archéonaute est le premier navire au monde consacré aux recherches archéologiques sous-marines. Affecté au DRASSM en 1967, il sera désarmé en 2005 et remplacé en 2012 par l'André Malraux, en hommage au ministre d'État chargé des affaires culturelles, qui avait alors pris l’initiative de faire construire ce premier bâtiment.
Archipompe (n. f.)
Enclos rectangulaire destiné à protéger les pompes de cale de tout choc, et à pouvoir les visiter et y travailler au besoin.
Armateur (n. m.)
Désigne généralement la personne qui s'occupe de l'exploitation commerciale d’un ou plusieurs navires dont il est généralement propriétaire. Il est chargé du recrutement de l’équipage, fournit le matériel, le ravitaillement, soit pour le transport des marchandises ou des passagers, soit pour la pêche maritime.
Armer (v.) ; Armement (n. m.)
Action d’équiper (armer) et équipement d’un bâtiment (son armement), ce terme recouvre l’ensemble de ce qui est nécessaire (mâture, gréement, lest, personnel, artillerie, nourriture, etc.) pour assurer le voyage du navire, qu’il soit destiné à la guerre ou au commerce.
Armistice de Cassibile
Convention signée secrètement le 3 septembre 1943 par le Général Castellano représentant le royaume d’Italie et le Général Bedell Smith qui représente les forces alliées. Elle met fin aux hostilités entre l’Italie, jusque-là associée à l’Allemagne nazie, et les Alliés.
Il sera annoncé officiellement à la radio le 8 septembre 1943, d’abord par le Général américain Eisenhower à 18h30 à Alger, puis à 19h42 par le Maréchal Badoglio au nom du gouvernement italien. De ce fait, l’armistice de Cassibile est également appelé : “Proclamation de Badoglio du 8 septembre 1943”.
Arraisonner (v.)
Interpeller un navire en vue d'un contrôle.
Arsenal (n. m.)
Etablissement maritime et militaire clôt, appartenant à l'Etat, sur les bords d'une mer ou les rives d'un fleuve, où l'on trouve réunis les moyens de construction, d'armement, d'équipement, d'approvisionnement et de réparation des navires.
Artémis
Personnage de la mythologie grecque : déesse de la chasse.
(en grec ancien / Ártemis) Personnage de la mythologie grecque, Artémis est la déesse de la chasse. Fille de Zeus et de Léto, elle est la sœur d’Apollon. Armée d'un arc et de flèches, Artémis assiste son frère dans plusieurs combats. Elle est une des déesses associées à la Lune et appartient avant tout au monde sauvage, tandis qu’Apollon est le dieu du Soleil et se présente comme un dieu civilisateur. Comme Dionysos, elle est constamment entourée d'une troupe d'animaux sauvages. Dans la mythologie romaine elle est assimilée à la déesse Diane.
Artillerie (n. f.)
Ensemble du matériel de guerre comprenant les “bouches à feu” (canons, mortiers, obusiers, etc.), leurs munitions (obus, boulets, etc.) et les véhicules en charge de leur transport.
Aryballe (n. m.)
Petit vase, rond ou ovoïde, utilisé, pour contenir des huiles parfumées destinées aux soins du corps (en grec ancien αρυβάλλος = aryballos).
Petit vase à panse globulaire ou ovoïde et à col étroit et lèvre plate, ressemblant à une bourse serrée à son ouverture. L’aryballe est souvent représenté dans l'iconographie soit suspendu, avec d’autres objets liés à la toilette de l’athlète, soit accroché à la ceinture ou utilisé par les athlètes eux mêmes. D’origine probablement corinthienne, c’est une forme très diffusée dans la céramique corinthienne et étrusco-corinthienne des VIIe et VIe siècles av. J.-C. La forme continue à être produite en différents matériaux à l'époque romaine.
Aspirateur à sédiments à air (n. m.)
Outil permettant d'enlever les sédiments (suceuse à air). Un compresseur, installé en surface, envoie de l'air dans un tuyau raccordé à une tubulure maintenue à la verticale. L'air se dilate et accentue sa vitesse en remontant (loi de Mariotte) ce qui crée une aspiration en bas du tube. Les sédiments, ainsi que les petits objets, aspirés sont ramenés en surface où ils sont tamisés puis triés. L'aspirateur de sédiments à air est à manipuler avec précaution en raison de sa puissance.
Aspirateur à sédiments à eau (n. m.)
Outil permettant d'enlever les sédiments (suceuse à eau). Une motopompe, installée en surface, permet d'injecter de l'eau sous pression dans un tuyau. Ce dernier est relié à un tube. L'eau injectée entraîne l'eau environnante (effet venturi), ce qui crée un courant d'aspiration. Les sédiments aspirés sont rejetés sous l’eau quelques mètres plus loin. La puissance de l'aspirateur de sédiments à eau peut être modulée et permet un travail fin.
Astragale (n. m.)
Jeu d'osselets. Il s'agit également d'une moulure disposée entre le fût d'une colonne et son chapiteau.
Athénée (170-223 ap. J. C.)
Mathématicien et grammairien installé à Naucratis en Egypte. Il est l'auteur d'un livre, intitulé Deipnosophistes (le Banquet des Sophistes), qui renseigne sur divers aspects de la pratique du banquet (et notamment du symposium).
Attique (adj.)
Qui a rapport avec Athènes, les athéniens. Péninsule de la Grèce sur la mer Egée, territoire d'Athènes pendant l'Antiquité.
Aurique (adj.)
Désigne une voile de quatre côtés de forme quadrangulaire non symétrique.
AUV
Autonomous Underwater Vehicle en anglais, robot sous-marin autonome qui navigue librement jusqu’à une profondeur de 2 000 m sans être rattaché à un navire de support surface comme le ROV.