Glossaire

Magnétomètre (n. m.)

Appareil effectuant des mesures de l'intensité du champ magnétique.
La Terre possède un champ magnétique que détecte le magnétomètre. L'amplitude de ce champ varie lorsque des éléments, présents dans le sol, influent sur son intensité. Par exemple, la présence de structures maçonnées, moins magnétiques que le sol, ou de fours de potiers, dont les chauffes répétées ont transformé certains oxyde de fer en élément très magnétiques, ou encore la présence de tout objet contenant des métaux ferreux, modifient l'intensité du champ magnétique.
 

Maître-couple (n. m.)

Membrure la plus large, et, par extension, partie la plus large de la coque d’un navire.

Mât (n. m.), Mât de halage (n. m.)

Longue pièce de section ronde placée verticalement sur le bateau entre le milieu et l’avant et destinée, selon le cas et de façon non exclusive, à recevoir une voile ou un câble de halage. L’emplanture reçoit le pied de mât et celui-ci est soutenu, au niveau du pont, par une caisse d’étambrai ou un banc de mât. Il est le plus souvent maintenu latéralement par des cordages appelés haubans. Un bateau peut avoir plusieurs mâts qui portent alors différents noms en fonction de leur emplacement et de leur hauteur : le grand mât est le mât le plus grand, le mât de misaine est placé en avant, le mât d’artimon en arrière et le mât de beaupré se trouve à la proue, très incliné vers l’avant.

Membrure (n. f.)

Ensemble des pièces courbes, en bois ou en métal, de la charpente transversale d’un navire, perpendiculaires à la quille et recouverte par le bordé.
La composition d’une membrure varie selon les époques et les types d’architecture. Composition pour l’Antiquité. À partir du Moyen âge, dans le cadre du système architectural "membrure première", une membrure se compose généralement d’une varangue, de deux genoux, de deux (ou plus) allonges.
Voir schéma Coque ou Construction sur bordé.
 

Mille marin international (n. m.)

Unité de mesure de distance utilisée en navigation maritime et aérienne. 

Mobilier (n. m.)

Ensemble des artefacts, ou objets fabriqués par l’homme, découverts sur un site archéologique. Le mobilier archéologique se compose ainsi de nombreuses catégories d’objets souvent distinguées par le matériau employé à leur fabrication : mobilier céramique, mobilier en verre, mobilier métallique, etc. Certaines de ces catégories, comme la céramique, constituent de bons marqueurs chronologiques et fournissent des éléments de datation des contextes de découvertes. Témoins de la vie quotidienne, des échanges commerciaux, des traditions culturelles et des savoir-faire, le mobilier archéologique est une source de première importance pour la connaissance historique.

Monomoteur (n. m.)

Véhicule doté d’un seul moteur.

Monoxyle (adj.)

Qui est fait d’une seule pièce de bois. Certaines pièces de construction d’un bateau, comme les flancs ou le mat, peuvent être monoxyles. De petites embarcations, comme les pirogues, peuvent entièrement réalisées dans une seule pièce de bois.

Moque (n. f.)

Pièce de bois dur plus ou moins sphérique et munie d’un trou en son centre pour permettre le passage d’un cordage.

Mortaise (n. f.)

Entaille pratiquée dans l’épaisseur d’une pièce de bois et destinée à recevoir un tenon.
Voir tenon et mortaise.

Mortier (n. m.)

Récipient destiné à piler, broyer et triturer des aliments à l’aide d’un pilon pour des préparations de mets à base de mélanges d’épices. L’utilisation de mortier est caractéristique de l’influence méditerranéenne dans les préparations culinaires. Dotés le plus souvent de bec verseur, les mortiers conviennent également pour la préparation de sauces ainsi que pour la confection de produits médicinaux et de pigments.

Mouillage (n. m.)

Le mouillage désigne le fait de jeter (« mouiller ») au moins une ancre à la mer.
Cette pratique distingue généralement ces lieux de ceux où il est possible de s’amarrer c’est à dire de fixer une amarre à un quai, un appontement. Pour cette raison, le mouillage renvoie plutôt à une station en pleine eau ou sur une côte peu aménagée pour l’accueil des navires. Un site de mouillage présente, par conséquent, plutôt un caractère temporaire. Les îles de Riou, de la Ciotat ou d’Hyères fournissent, par exemple, des lieux de mouillage par temps de vent de sud-est. En cas de mistral, ces sites ne sont plus protégés. Les véritables ports peuvent aussi, si leur superficie le permet, fournir des espaces de mouillage afin de libérer de la place aux quais pour les manœuvres de (dé)chargement.
 

Muraille (n. f.)

Partie supérieure de la coque d’un bateau, depuis la flottaison jusqu’au plat-bord.
Voir schéma Construction sur bordé.