Fourmigue C

Épave de navire
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En bref...

Masque dionysiaque décorant la situle en bronze (Cliché A. Chéné - CCJ-CNRS © CCJ-CNRS)

L’épave C de la Fourmigue gît par 60 mètres de fond au large de la tourelle du même nom dans le Golfe-Juan. Il s’agit d’un petit navire chargé d’amphores de vin italien et d’objets d’artisanat de luxe en bronze tout à fait exceptionnel.
L’épave a été déclarée en 1980 après un pillage important et a fait l’objet d’une série d’opérations de sondage et de sauvetage ponctuels. Le naufrage est à situer entre 80 et 60 av. J.-C.

Histoire du site

Équipe du GISMER au travail (1981) : mise à l’eau de la tourelle de plongée (Cliché B. Liou-DRASSM © DRASSM)

Avant même d’être déclarée par Bernard Nancey et Philippe Ledain en 1980, l’épave avait été fortement pillée. Seule une partie des objets remontés par les plongeurs clandestins a pu être saisie. Une première opération de sondage fut autorisée par le DRASSM et conduite par les inventeurs en 1981. Au cours de la même année, pour contrer le pillage incessant du site, le DRASSM et la Marine Nationale ont organisé une série d’opérations ponctuelles de sauvetage. Ces interventions ont permis de mettre au jour, de sauvegarder et d’étudier une partie du site et de la cargaison.

Équipe du GISMER au travail (1981) : mise à l’eau de la tourelle de plongée (Cliché B. Liou-DRASSM © DRASSM)

En 1980, après une première mission de quelques jours de prospections sur le site et une seconde phase de travaux avec des plongeurs maniant un aspirateur à air et pratiquant la plongée classique, une troisième opération de quelques semaines a été menée avec des moyens importants, en partie expérimentaux pour la plongée. L’utilisation d’une tourelle de plongée a permis en effet de disposer de 40 minutes de travail au fond et de faire les paliers au sec. Ces opérations, dirigées par Bernard Liou et Luc Long (DRASSM) ont permis de prélever encore quelques amphores, quelques fragments d’objets en bronze et de mettre au jour une partie de la coque. Le caractère essentiellement négatif des sondages effectués et les dimensions de la varangue prélevée, ont révélé la présence d’un petit navire

Cargaison, mobilier et vie à bord

Détail de la protomé de mule (Cliché A. Chéné-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS)

Le chargement principal du navire, tel qu’il nous est parvenu, comprend une centaine d’amphores italiques hellénistiques dédiées au transport du vin, dont la majorité provient d’Italie centrale tyrrhénienne et porte diverses estampilles.
L’originalité et la richesse de l’épave de la Fourmigue C résident dans le lot de mobilier en bronze que transportait le navire. Ce lot exceptionnel, qui inscrit la Fourmigue C dans le corpus très restreint des frets d’œuvres d’art ou d’artisanat de luxe, comprend divers éléments de décor de lits et différents vases partiellement conservés. Ces objets sont très proches, formellement et stylistiquement, de ceux trouvés sur les épaves sensiblement contemporaines de Madhia (Tunisie) et d’Anticythère (Grèce) et pourraient provenir des mêmes ateliers hellénistiques, probablement situés à Délos (Grèce).
Un des objets les plus célèbres est la grande situle, restituée à partir de plusieurs éléments de bronze trouvés isolément. Elle est richement décorée avec des masques dionysiaques.
Les autres éléments de bronze sont représentés par une anse de petite situle, un protomé à tête de mule bachique ou dionysiaque, deux pièces d’un pied de candélabre, une anse d’œnochoé ornée de cabochons figuratifs, des fragments de plats, un miroir et une monnaie (petit bronze massaliote).
Un petit lot de céramiques communes et fines est interprété comme appartenant au mobilier de bord. D’autres objets y étaient associés : un mortier en marbre avec un pilon en forme de doigt, une meule, des échantillons de marbre, plusieurs pierres de touche, divers objets et vases en plomb ou en étain, des plombs de pêche et des ossements de bœuf et de porc.
Le matériel céramique et amphorique s’accorde pour dater le naufrage dans la première moitié du Ier siècle avant J.-C., plus vraisemblablement dans une fourchette entre 80 et 60 av. J.-C.

Amphore Lamboglia 2 (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS)

Des 116 amphores italiques hellénistiques  connues sur le site, 111 appartiennent au type Dressel 1B, deux sont proches du type Dressel 1A et trois se rattachent au type Lamboglia 2. La majorité des amphores Dressel 1B porte des marques de potiers sur la lèvre ou, dans une dizaine de cas, à la base de chaque anse. Ces timbres sont constitués de deux, plus rarement de trois lettres : ces derniers représentent des noms abrégés, probablement des noms d’esclaves ou d’ouvriers potiers. Tous ces timbres indiquent une aire de production connue dans le sud de la région Toscane (Italie actuelle) : les fours d’Albinia (Grosseto). La diffusion de ces amphores concerne presque exclusivement la Gaule et une région en particulier, le pays des Eduens. Une des amphores Lamboglia 2 porte une estampille TERE, probablement une abréviation du nom Terenti. Il s’agit  également d’amphores vinaires, mais celles-ci sont produites sur la côte adriatique de l’Italie.
Le fret du navire est complété par un chargement d’objet d’artisanat de luxe, vraisemblablement à l’attention d’une riche clientèle de province : des lits et de la vaisselle en bronze.
Les éléments de lits représentent plus de 300 pièces : plusieurs pieds reconstitués, des accoudoirs (fulcra) richement damasquinés (argent et cuivre) et ornées de protomés à tête de cheval, de mule, de canard, et de médaillons à l’effigie de Silène et d’Artémis, des lames de sommiers, des gaines de cadre (sponda) également damasquinées. Les éléments de pieds de lits portent des marques gravés, au trait ou en pointillés, représentant des lettres grecques numériques destinées à faciliter le montage du meuble. Il est difficile de dire quelle était le nombre de lits et de déterminer la proportion de ce fret par rapport au chargement d’amphores. Il semble néanmoins, compte-tenu des éléments de cadres et de pieds, qu’il y en avait un nombre important.
D’autres éléments de bronze, trouvés isolément, appartiennent à une grande situle richement décorée. Le rebord et les pieds sont ornés de motifs géométriques et deux masques dionysiaques entourés de pampre (rameau de vigne) étaient appliqués à la base de l’anse. Nous savons que les deux masques ont été remontés de l’épave mais l’un d’entre eux est resté aux mains des clandestins. Bien que fragmentaire et lacunaire, la situle a pu faire l’objet d’une restitution. Son origine est à chercher en Egypte (Alexandrie) ou en Grèce (Délos).
L’élégant mortier de marbre avec pilon en forme de doigt appartient à un type très diffusé à Délos (Grèce) et présent sur l’épave de Mahdia (Tunisie). Cet objet, associé aux échantillons de marbre nous invite à envisager la présence d’un commerçant spécialiste du commerce d’art à bord du navire ; il emportait probablement avec lui des échantillons pour faire choisir la qualité du matériau à ses clients et des cadeaux ou des marchandises plus courantes (le mortier).
Le lot de vase en céramique commune comprenait trois pichets à une anse, de taille diverses, un olpé en céramique à pâte claire, deux lagynoi, diverses urnes dont une en céramique modelée à décor peigné provenant des ateliers situés dans le massif des Alpilles. A ceci, il faut ajouter quatre vases tronconiques très particuliers dont la fonction a suscité diverses hypothèses : vases à cuire le lait (le plus vraisemblable) ou à rafraîchir le vin. Seulement deux vases en céramique fine ont été récupérés, une coupe à vernis noir de production campanienne B étrusque et une pyxide à vernis noir de production campanienne C.
Plusieurs hypothèses ont été formulées sur l’origine, la route et la destination de ce navire. Si l’escale en Etrurie pour embarquer les amphores Dressel 1B est sûre, le point de départ est à rechercher probablement en pays grec, à Délos ou au Pirée (le Port d’Athènes), origine de l’épave de Mahdia, si semblable à celle de la Fourmigue C. La très large diffusion des amphores Dressel 1B dans la Bourgogne actuelle, la présence d’un vase modelé produit dans les Alpilles et d’un petit bronze de Marseille, sont les traces probables d’un voyage antérieur et représentent autant d’indices qui laissent envisager que ce bateau se dirigeait vers Marseille ou Arles au moment de son naufrage.

Le bateau et son gréement

Disques de pompe de cale (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS)

Bien qu’aucune étude d’architecture navale n’ait pu être entreprise sur les vestiges du navire, l’échantillonnage prélevé (une varangue) et les parties de coque aperçues lors des sondages permettent de restituer un bateau de petite taille, de moins de 20 m de longueur, chargé de peu d’amphores (env. 300 ?) et d’une petite cargaison complémentaire de grande valeur.
Quatre disques de bois assimilés aux vestiges du système de pompe de cale du navire ont également été remontés.
La présence d’une dizaine de fragments de tegulae pourrait faire penser à un abri situé sur le pont du navire.

Lieux d'exposition du mobilier

Musée de Nice-Cimiez - 160 avenue des arènes - 06000 Nice
Tél. : 04 93 81 59 57

Pour le dépôt  de conservation du mobilier, s’adresser au DRASSM

Quelques curiosités

Les os de porc et de bœuf, portant des traces de découpes, montrent que cette viande représentait une partie importante de la nourriture conservée et consommée à bord des navires. Les plombs à lester les filets de pêche indiquent clairement que le poisson pêché à bord constituait une autre bonne part de l’ordinaire des personnes embarquées. Ce sont là les faibles traces de la vie matérielle des quelques hommes qui vivaient sur ce petit navire.

Pays France
Aire marine protégée Non
Département Alpes-Maritimes
Commune Antibes
Lieu-dit Balise de la Fourmigue
Code EA 30-228
Nature du site Épave de navire
Chronologie Antiquité
Indicateur de période Cargaison, amphores italiques républicaines/hellénistiques, mobiliers en bronze, céramiques.
Structures Cargaison, coque, disques de pompe de cale.
Mobilier Amphores : Amphores italiques républicaines/hellénistiques, Dressel 1B, 1A, Lamboglia 2.
Céramiques : Céramique commune italique, céramique fine à vernis noir (Campanienne B et C), céramique modelée des Alpilles
Autre : Bronze: nombreux éléments de lits, situle, œnochoé, candélabre, miroir, monnaie. Mortier en marbre avec pilon en forme de doigt, meule, échantillons de marbre, plusieurs pierres de touche, vases en plomb ou en étain, plombs de pêche, ossements de bœuf et de porc ; varangue, disques de pompe de cale.
Lieu d'exposition Musée de Nice - Cimiez.
Contexte Géologie : Vase
Situation : immergé
Profondeur : - 60m.
Historique des recherches Déclaration : 1980 - Philippe Ledain, Bernard Nancey
Expertise: 1980 - DRASSM, Marine Nationale.
Opérations: Bernard Liou, Luc Long, DRASSM, Marine Nationale.
Commentaires
Rédacteur Franca Cibecchini

Bibliographie essentielle

  • LONG Luc, LIOU Bernard, BAUDOIN Catherine, Une cargaison de bronze hellénistiques : l'épave Fourmigue C à Golfe Juan, Archaeonautica, n° 12, 1994, p. 5-143, Disponible en ligne

Pour approfondir

  • GIACOBBI-LEQUÉMENT Marie-France, La céramique commune, in : M. Sciallano (dir.), Terres naufragées. Le commerce des céramiques en Méditerranée occidentale à l'époque antique. Catalogue d'exposition (Istres, 1998), Istres, 1998, p. 89-95.
  • L'HOUR Michel, LONG Luc, Le mobilier et les pièces d'ornement, Objets métalliques sur les épaves antiques. Catalogue exposition Catalogue exposition (Musée d'histoire et d'archéologie d'Antibes, Bastion Saint André, 1984), Antibes, 1984.
  • L'HOUR Michel, LONG Luc, Les objets d'art retrouvés en mer : l'épave de Golfe-Juan, Ouest France, 1986.
  • L'HOUR Michel, LONG Luc, LIOU Bernard, Épave Fourmigue C (Golfe Juan), Archéologie Sous-marine. Catalogue d'exposition (Arles, juillet-octobre 1983), Arles, 1983.
  • PARKER Antony John, Ancient Shipwrecks of the Mediterranean and the Roman Provinces, British Archaeological Reports International Series 580, Oxford, 1992, p. 547.
  • POLLINO Alex, Dix ans d'archéologie sous-marine en Provence orientale et Corse. Catalogue d'exposition (Antibes, Musée d'histoire et d'archéologie, août-novembre 1983), Musée du Bastion Saint-André, Antibes, 1983, 62 p.
  • POMEY Patrice, LIOU Bernard, Informations archéologiques : recherches sous-marines, Gallia, n° 43-2, 1985, p. 547-576 (p. 573-576 : la Fourmigue C), Disponible en ligne

Photos

Masque dionysiaque décorant la situle en bronze (Cliché A. Chéné - CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Masque dionysiaque décorant la situle en bronze (Cliché A. Chéné-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Masque dionysiaque décorant la situle en bronze (Cliché A. Chéné-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Garniture d’accoudoir à protomé de cheval et médaillon à buste d’Artémis (Cliché A. Chéné-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Garniture d’accoudoir à protomé de cheval et médaillon à buste d’Artémis (Cliché A. Chéné-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Garniture d’accoudoir à protomé de mule et médaillon à buste de Silène (Cliché A. Chéné-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Garniture d’accoudoir à protomé de mule et médaillon à buste de Silène (Cliché A. Chéné-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Détail du buste d’Artémis (Cliché A. Chéné-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Détail du buste de Silène (Cliché A. Chéné-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Détail de la protomé de mule (Cliché A. Chéné-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Détail du décor médian de la garniture à buste de Silène et protomé de mule. Incrustations et placages d’argent et de cuivre rouge (Cliché A. Chéné-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Détail de la protomé de canard (Cliché A. Chéné-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Gaines de cadre de lit (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Gaines de cadre de lit, dessin (Dessin M. Rival-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Éléments constitutifs des pieds de lit (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Éléments constitutifs des pieds de lit (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Élément constitutif de pied de lit et cornière (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Éléments constitutifs des pieds de lit (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Dessin de reconstitution d'un pied de lit (Dessin C. Baudoin © CCJ-CNRS) Éléments constitutifs des pieds de lit (Cliché P. Foliot © CCJ-CNRS) Éléments constitutifs des pieds de lit (Cliché P. Foliot © CCJ-CNRS) Exemple d’inscription en grec figurant sur les éléments de jambage du lit (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Exemple d’inscription en grec figurant sur les éléments de jambage du lit (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Exemple d’inscription en grec figurant sur les éléments de jambage du lit (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Exemple d’inscription en grec figurant sur les éléments de jambage du lit (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Exemple d’inscription en grec figurant sur les éléments de jambage du lit (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Exemple d’inscription en grec figurant sur les éléments de jambage du lit (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Exemple d’inscription en grec figurant sur les éléments de jambage du lit (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Exemple d’inscription en grec figurant sur les éléments de jambage du lit (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Restitution de la situle en bronze, vue de face (Moulage R. David. Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Restitution de la situle en bronze, vue de côté (Moulage R. David. Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Bord de la situle en bronze (Cliché L. Long-DRASSM © L. Long/DRASSM) Support de la situle en bronze (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Support de la situle en bronze, dessin (Dessin M. Rival-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) L’anneau de la situle en bronze (Cliché A. Chéné-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) L’anneau et son soutien de la situle en bronze, dessin (Dessin M. Rival-CCJ-CNRS, © CCJ-CNRS) Anse de la situle en bronze, dessin et photo (Dessin M. Rival, Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Bord et anse d’oenochoé en bronze (Cliché A. Chéné-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Détail de l’anse d’oenochoé, ornée d’une figure dionysiaque à la base (Cliché A. Chéné-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Détail du bord et de l’attache supérieure de l’anse, ornée avec le buste de Dionysos Tauros (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Trépied et plateau inférieur de candélabre en bronze (Cliché A. Chéné-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Détail de la décoration du plateau du candélabre. Bronze avec incrustations de cuivre rouge et argent (Cliché A. Chéné-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Tête de mule bachique en bronze (probablement une poignée d’un couteau) (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Tête de mule bachique en bronze venant de sortir de l’eau (Clichè B. Liou-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Tête de mule bachique en bronze : vue de côté (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Anse de petite situle en bronze (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Amphore Dressel 1B (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Amphore Dressel 1B (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Amphore Lamboglia 2 (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Amphore Lamboglia 2 (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Variantes des amphores Dressel 1B et amphore Lamboglia 2, dessins (Dessin M. Rival-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Détail du timbre à la base de l’anse d’une amphore Dressel 1B : AB (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Détail du timbre sur lèvre d’une amphore Dressel 1B : PAR (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Détail du timbre à la base de l’anse d’une amphore Dressel 1B : CE (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Détail du timbre sur lèvre d’une amphore Lamboglia 2 : TERE (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Céramique à vernis noir Campanienne B et C (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Céramique à vernis noir Campanienne B, forme Lamboglia 2, dessin (éch. 1 : 2) (Dessin M. Rival-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Vase modelé à décor peigné des ateliers des Alpilles (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Vase modelé à décor peigné des ateliers des Alpilles, dessin (éch. 1 : 2) (Dessin M. Rival-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Vases tronconiques en céramique commune (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Vases tronconiques en céramique commune, dessin (éch. 1 : 4) (Dessin M. Rival-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Lagynos (bouteille) en céramique commune (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Lagynos (bouteille) en céramique commune (Cliché A. Chéné-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Lagynos (bouteille) en céramique commune, dessin (éch. 1 : 3) (Dessin M. Rival-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Lagynos (bouteille) en céramique commune (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Lagynos (bouteille) en céramique commune, dessin (éch. 1 : 2) (Dessin M. Rival-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Col de cruche à une anse en céramique commune (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Grand pichet à une anse en céramique commune (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Grand pichet à une anse en céramique commune, dessin (éch. 1 : 4) (Dessin M. Rival-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Pichet à une anse en céramique commune, dessin (éch. 1 : 4) (Dessin M. Rival-CCJ-CNRS,© CCJ-CNRS) Petite cruche bitronconique en céramique commune, dessin (éch. 1 : 2) (Dessin M. Rival-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Urne tournée à décor peigné et partie supérieure de l’urne avec le même type de décor (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Partie supérieure de l’urne à décor de stries horizontales serrées, dessin (éch. 1 : 2) (Dessin M. Rival-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Petite urne à panse ovoïde, dessin (éch. 1 : 2) (Dessin M. Rival-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Meule : meta et catillus (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Mortier et son pilon en forme de doigt, marbre (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Pierre de touche (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Disques de pompe de cale (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Lame de sommier en bronze (Cliché A. Chéné-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Détail d’élément constitutif de pied de lit (Cliché A. Chéné-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Détail d’élément constitutif de pied de lit (Cliché A. Chéné-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Détail d’élément constitutif de pied de lit (Cliché A. Chéné-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Détail d’élément constitutif de pied de lit (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Détail d’élément constitutif de pied de lit (Cliché P. Foliot-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Détail du masque dionysiaque décorant la situle en bronze (Dessin M. Rival-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Détail du masque dionysiaque décorant la situle en bronze vue de côté, dessin (Dessin M. Rival-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS) Croquis de l’épave durant les opérations de terrain (Archive DRASSM © DRASSM) Equipe du GISMER au travail (1981) : tourelle de plongée et caisson de recompression (Cliché B. Liou-DRASSM © DRASSM) Équipe du GISMER au travail (1981) : mise à l’eau de la tourelle de plongée (Cliché B. Liou-DRASSM © DRASSM) Équipe du GISMER au travail (1981) : mise à l’eau de la tourelle de plongée (Cliché B. Liou-DRASSM © DRASSM) Détail de la suceuse à air et du crible (Cliché B. Liou-DRASSM © DRASSM) Trie de céramiques remontées à bord du bateau (Cliché B. Liou-DRASSM © DRASSM) Vue d’un fragment de bois de la coque (Cliché B. Liou-DRASSM © DRASSM) Reconstitution d’un lit (Cliché A. Chéné-CCJ-CNRS © CCJ-CNRS)